samedi 4 février 2012

L’inefficacité ou la dangerosité du vaccin contre la rougeole, l'exemple du Malawi.


J'avais déjà lu plusieurs textes concernant les effets néfastes des vaccins. Beaucoup d'individus allant même jusqu'à affirmer que "La grippe espagnole de 1918 était due aux vaccins", j'ai ensuite fait la lecture de "Tétanos, supercherie ou pas? La balance risques/bénéfices du vaccin anti-tétanique", suivi de "Tout ce que vous devez savoir sur la rougeole, mais que l’on ne vous dit pas". Peut-être est-ce dû au fait que plusieurs membres de ma famille œuvrent dans le domaine de la santé, j'ai d'abord resté perplexe face aux critiques des campagnes massives de vaccination. J'ai donc décidé d'entammer moi-même des recherches en ce sens, dans le but d'offrir une position qui pourrait confirmer ou infirmer les arguments de ceux qui dénoncent les vaccins.

J'ai concentré ma recherche particulièrement sur le cas d'épidémie de rougeole au Malawi. Pourquoi? Simplement parce que par une simple recherche sur google au sujet des vaccins, le premier texte que j'ai trouvé fut "Malawi : déjà trois millions d'enfants vaccinés contre la rougeole" de Médecins Sans Frontières. On y apprend que "la plus importante [épidémie de rougeole] depuis 13 ans" sévit présentement dans ce pays. Ensuite, selon le site de la Banque Mondiale, j'ai découvert que le taux de vaccination contre la rougeole, au Malawi, avait passé de 83% en 2007 à 93% en 2010. Alors comment expliquer cette épidémie de rougeole, dans un pays où toujours plus d'enfants sont vaccinés pour la prévenir?

Dans le texte de Médecins Sans Frontières cité plus haut, on apprend que plus de 22 000 cas ont déjà étés déclarés. Dans un pays où "45% de la population est âgée de moins de 15 ans", j'ai d'abord pensé que le taux de naissance avait pu augmenter drastiquement dans les dernières années. Une simple recherche sur internet m'a fait écarter cette hypothèse. Le tableau qui suit démontre, au contraire, que le taux de natalité a fortement baissé de près de 15% depuis 1975.




J'ai ensuite pensé que ce pouvait être relié au niveau de vie de la population concernée. Une population pauvre et affamée est nécessairement plus fragile aux épidémies... Mais l'approfondissement de l'analyse des statistiques fournies par la Banque Mondiale démontrent que le taux d'alphabétisation a toujours été en hausse dans la période étudiée, passant de 64% en 1998 à 74% en 2009, et que le ratio de pauvreté a diminué de 65% en 1998 à 52% en 2004. En plus de ces statistiques encourageantes, l'espérence de vie au Malawi a augmenté d'un ans à chaque année, passant de 49 ans en 2005 à 53 ans en 2009. La seule donnée qui aurait pu favoriser l'épidémie de rougeole au Malawi est le taux d'urbanisation, qui est passé d'environ 14% à près de 20% dans la période de 1998 à 2010. Mais encore là, je ne penses pas que cet exode vers la ville puisse expliquer l'explosion fulgurante de la maladie, dans un pays où plus de 90% de la population est vacciné contre cette maladie.

J'en suis venu à la conclusion que la vérité logeait probablement d'avantage dans le camps des sceptiques. Si le vaccin anti-rougeole n'est pas dangereux ou même directement lié à l'explosion de rougeole au Malawi, on peut au moins conclure que son efficacité est faible, voir même nulle. Dans mes recherches, j'ai également découvert que le développement des infrastructures publiques au Malawi avait stagné depuis le début des années 2000. En terminant, on peut donc conclure avec certitude qu'au lieu de dépenser des millions de dollars pour des vaccins dont l'efficacité est douteuse, l'investissement aurait dû être fait pour faciliter l'accès aux services publiques des malawiens.
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