jeudi 27 octobre 2011

La chute de Kadhafi et la reconquête de la Libye par les banquiers occidentaux et le groupe Rothschild.


Les médias ont beau nous présenter l'invasion de la Libye comme une libération par les révolutionnaires de Benghazi, il est évident pour nous qu'il ne s'agit ici que d'une prise de contrôle occidental. Le 21 février, il y a plus de 9 mois, la déroute des forces pro-Kadhafi était telle qu'ils devaient déjà employer des mercenaires et des avions de chasse pour mater les aspirations révolutionnaires. L'islamo-fasciste Kadhafi, ami de Ceaucescu, complice de Foccart, Houphouet-Boigny et de Blaise Compaoré, assassin de l'égalitariste Thomas Sankara, utilise contre son peuple les mêmes méthodes fascistes qu'il a testé au Libéria et en Sierra-Leone.

«Les gens sont tués, Kadhafi paient des gens pour tuer les Libyens», explique en anglais un ancien «colonel de l'armée» qui souhaite garder l'anonymat. L'homme, un simple cartable à la main, ancien responsable de la sécurité, refuse d'être filmé et décrit une «situation très mauvaise depuis la nuit dernière» avec des mercenaires «venus d'ailleurs» à la solde de Kadhafi et «qui tuent les gens». Des avions de chasse tirent sur la foule selon la chaîne de télé Al-Jezira qui citent de nombreux témoignages concordants. Selon le correspondant d'Al-Jezira à Malte, le pilote d'un des avions libyens arrivés plus tôt dans la journée serait un colonel, à qui on avait demandé de bombarder les manifestants à Benghazi. Il aurait refusé et du coup aurait fui la Libye. Un autre témoin à Fachloum a indiqué que des hélicoptères avaient survolé le quartier pour faire descendre des mercenaires africains armés, qui ont tiré sur toutes les personnes se trouvant dans la rue.

Alors que dans une conférence de presse Oana Lungescu, la porte-parole de l'OTAN, affirme à deux reprises qu'elle agit uniquement dans le cadre du mandat de l'ONU-115, certains observateurs jugent que le rôle militaire de l'OTAN a dépassé la simple protection des civils, notamment par le déploiement au sol de forces spéciales et dans l'aide aux rebelles en-dehors de la simple protection des civils. C'est pour cette raison que l'annonce par les impérialistes de leur immixtion dans les affaires intérieures libyenne, de leur appui aux Islamistes radicaux de Benghazi, ont eu pour effet de COLMATER l'armée fidèle à Kadhafi. L'invasion de la Libye a eu l'effet contraire de celui souhaité, ou du moins avoué. Mais souhaité par qui? Le mobile est dévoilé par la chronologie : si le mobile réel de l'intervention avait été d'empêcher la victoire 'citoyenne' de la Révolution Libyenne. La chronologie exacte des événements devient parfaitement claire : au moment où la défaite de Kadhafi devenait certaine, au moment où l'insurrection allait prendre Tripoli, c'est à partir de CE moment-là que les USA et la France sont entrée dans la partie pour, avec l'aide de leurs amis du CNT de Benghazi, faire tout ce qu'il fallait pour amoindrir la force d’impact des révolte populaires des autres régions. Ici comme ailleurs, l'organisation en délégués révocables du peuple est une condition fondamentale de l'accouchement révolutionnaire le plus rapide et le moins douloureux. Que cela serve d'enseignement, en Libye comme ailleurs, il faut un gouvernement de délégués révocables pour remplacer l'actuel système parlementaire bourgeois corrompu et anti-démocratique.

Mais alors quels étaient les réels mobiles de l'invasion de la Libye par les occidentaux et les engins de la mort de l'OTAN? Kadhafi vendait déjà son pétrole à un prix aventageux pour l'occident. Il faut savoir que le contrôle de la monnaie et des banques d'un pays est essentiel à sa mise sous tutelle. On se rappellera que l'Irak de Sadaam Hussein avait été envahie peu de temps après que ce dernier ait décidé d'échanger son pétrole en EURO, au lieu d'utiliser le dollars US; que Hugo Chavez au Vénézuella et Mahmoud Ahmadinejad en Iran ont fait de même en s'attirant les foudres de Washington. Lorsqu'on comprend l'importance pour les capitalistes de contrôler la monnaie et les banques, on comprend leur insistance à vouloir influencer, voir contrôler les révolutions populaires : la guerre en Libye n'est autre qu'une lutte entre les banques (centrales et privées) de Rothschild et la finance islamique qui gagnait en force en Tunisie et en Libye et dont les 'anciens-dictateurs' voulaient répendre dans leur pays, au détriment des banques et investisseurs occidentaux.

Contrairement aux banques occidentales, la finance islamique ne pratique pas l’usure (pas de taux d’intérêt) et exige un investissement conforme à la charria c’est-à-dire respectant une éthique sociale et religieuse. Pas d’investissement dans la porno ou l'armement par exemple. Or la finance islamique était en plein développement dans le monde arabe et était très avancée déjà...en Tunisie! La famille Ben Ali avait même lancée un vaste complexe financier islamique, qui devait servir de tête de pont entre le Maghreb et l’Europe. Évidemment, la banque islamiste, Zitouna de son nom, a aussitôt été placée sous le contrôle de la banque centrale tunisienne (contrôlée par le groupe Rothschild) après le départ des Ben Ali. Une conclusion s'impose : on ne peut combattre une organisation qui possède le pouvoir d'imprimer de l'argent à l'infini comme ont les banques centrales. Il faut garder l'objectif de la destruction du système bancaire actuel comme prémisse à tout soulèvements populaires, sans quoi nous échouerons assuréement.


Sources : RevolisationActu et LeSouffleDivin
Lire La Suite...

mercredi 26 octobre 2011

Nous sommes à la recherche de VRAIS Islamistes pour lutter la RIBA et le crédit bancaire.



C'est un tabou social que même plusieurs Islamistes refusent d'admettre que le Coran interdit le prêt avec intérêt, traduit en arabe par le terme RIBA et que nous appellons affectueusement crédit ou prêt bancaire. Ne nous laissons plus tromper par les islamo-fascistes qui veulent imposer la charia au nom de l'Islam, mais qui refusent d'abolir la RIBA. Pourquoi ne le font-ils pas? Simplement parce qu'ils ont étés portés au pouvoir par les grands investisseurs financiers. Doit-on s'étonner qu'ils ne mordent pas la main qui les nourrient?

On ne peut pas défendre les valeurs du Coran de façon subjectives et morcellées sans en violer les fondements fondamentaux de respect de l'intégrité humaine. Pas étonnant que ces islamo-fascistes aient des interprétations douteuses de la place des femmes dans leur société.

Nous sommes donc à la recherche de vrais Islamistes, prêts à défendre les fondements d'une nouvelle société mondiale, qui aura aboli les banques sous toutes leurs formes. Peut-être serez-vous également séduit par notre projet libéral-égalitariste? Il y a environ 1.4 milliards de musulmans sur la planète adhérents aux valeurs du Coran. Je serais curieux de savoir quelle proportion d'entre-eux sont réellement en faveur de l'abolition de la RIBA.
Lire La Suite...

vendredi 14 octobre 2011

Les pantins du G20 à la rescousse de l'élite mondaine. Ils seront divisés, nous serons unis!


L'édifice social de l'élite mondiale brûle et celle-ci commence à trembler devant ce constat. Ils tenteront de sauver les meubles, mais notre créativité populaire éclipsera leur conservatisme primaire. Dès 2012, la scène économico-politique sera fort différente. En effet, au cours de l’année 2012, les dirigeants de près de la moitié des pays du G20 vont être renouvelés (Mexique, Corée du Sud, États-Unis, Chine, Russie, Inde, France, Italie et probablement l’Allemagne).

Cette nouvelle dynamique, combinée au 'retour' de la crise économique mondiale créera des situations propices à l’audace politique et la créativité populaire. Ainsi, l'élite du monde actuel tentera de réformer les appareils politiques et économiques, mais sans jamais transformer la structure économique, ni même remettre en question les privilèges historiquement conquis par les classes bourgeoise et formoise. Ainsi, ils resteront divisés, tentant sans relâche de défendre leurs intérêts individuels, mais nous serons unis et lucides, conscient des erreurs du passé.

Ils tenteront inévitablement de nous faire croire à des changements drastiques. L'indignation de plus en plus grandissante face aux institutions financières les forceront probablement à prendre des mesures en défaveur des grandes banques (encadrement législatif, apparition de redevances, nationalisation, ou autres formes). Selon le Laboratoire Européen d'Anticipation Politique (LEAP), la déchéance du dollars US et l'incapacité de la FED, du FMI et de la Banque Mondiale à résoudre les problèmes modernes encouragera la création d'une première monnaie mondiale, pour régir les échanges internationaux de façon détaché des conjonctures nationales d'un seul pays. De plus, pour répartir les risques liés à l’épargne, les bourses occidentales seront probablement fusionnées et un nouveau protectionnisme économique verra le jour. Ensuite, ils entameront inlassablement de vastes programmes d’infrastructures publiques, à l’échelle mondiale, pour tenter de relancer l'économie sur ces nouvelles bases économiques. Mais soyons lucides, cela n'aura en RIEN changé la structure-même du capitalisme et son appétit insatiable pour le Capital social. La concentration de l'influence et de la richesse continueront de prédominer et le réel pouvoir n'aura jamais changé de main.

Gardons en tête que la période 2012-2016 sera un carrefour historique où NOUS devrons trouver comment rebâtir une nouvelle structure social, alors que l'ancien monde s'écroulera et que les privilégiés de celui-ci tenteront d’imprégner le nouveau monde de leurs privilèges. Restons lucides et défendons le monde que nous voulons réellement, celui qu'ils jugeront utopique. Je termine avec cet extrait du livre 'Pédagogie des opprimés' de Paulo Freire :

« La peur de la liberté, qui n’est pas nécessairement consciente chez celui qu’elle habite, lui cache la réalité. Au fond, celui qui redoute la liberté se réfugie dans la sécurité vitale, comme dirait Hegel, en préférant celle-ci à une liberté risquée. Mais rare est celui qui manifeste explicitement cette crainte de la liberté. On cherche plutôt à la déguiser, dans un jeu habile, bien que parfois inconscient. Jeu artificiel de paroles où l’homme apparaît ou cherche à paraître comme un défenseur de la liberté et non comme quelqu’un qui a peur. À ses doutes et ses inquiétudes, il prête un air de profond sérieux. Le sérieux de celui qui œuvre pour la liberté, mais une liberté qui se confond avec la conservation du statu quo. Pour lui, quand la conscientisation vient remettre en cause le statu quo, elle menace la liberté. »
Lire La Suite...

jeudi 13 octobre 2011

Précisions concernant l'occupation du 15 octobre et le mouvement Occupy/Occupons dans plus de 70 capitales du monde.


Il est important de préciser que les événements planétaires prévus pour le 15 octobre ne sont pas de simples manifestations, mais des OCCUPATIONS, dans une perspective de prise de contrôle citoyen. À l'instar des autres mouvements "Occupy/Occupons" de la planète, le but avoué est évidemment de maintenir le siège le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'une organisation citoyenne émerge de ces occupations. On ne peut plus se contenter d'appliquer des remèdes effémères, si on ne change pas drastiquement l'organisation sociale, on se condamne à répéter les mêmes erreurs.

Lieu et information
Samedi le 15 octobre, dans plus de 1500 villes, selon des sources (dont Ottawa, Toronto, Vancouver, Québec, Paris, Marseille, Bruxelles...). À Montréal, des groupes se rassembleront dès 9h30AM, mais le ralliement est prévu pour 12h00. Puisque l'occupation devrait se poursuivre tout au long de la soirée, et idéalement dans les jours qui vont suivres, n'hésitez pas à venir et revenir n'importe quand. Voici une carte du secteur "Square Victoria", qui sera sous occupation citoyenne (secteur de la bourse de Montréal)




Agrandir le plan



Le principal objectif des indignés étant une restructuration de l'économie et de la finance mondiale et une répartition des pouvoirs aux citoyens. On en déduira que la formation d'un nouveau pouvoir citoyen, créé librement par eux-même, pour remplacer l'ancien système parlementaire passéiste et corrompu sera indispensable. À partir du 15 octobre, venez participer à l'élaboration et l'édification de notre nouvelle société!

Une société, réellement démocratique, ne saura voir le jour de façon isolée. Ultérieurement, nous devrons nous rassembler mondialement. C'est pourquoi il est INDISPENSABLE de démontrer notre solidarité avec les indignés du monde entier; que nous partageons leur mépris du despotisme, de la collusion et du totalitarisme.

Pensez à apporter des symboles internationalistes, pour faire référence aux soulèvements en Afrique et en Europe, par exemple. Puisque le but est d'établir un dialogue citoyen, le but ici n'est pas simplement de 'faire du bruit', mais d'intéragir entre nous dans le but de trouver des alternatives crédibles au fiasco social dans lequel nous avons étés portés. Faites valoir VOS idées, vos impressions. Vous pouvez même vous procurer un mégaphone pour une maudique somme de 30$!

Apportez des appareils vidéo/audio pour immortaliser les actions de nos confrères et de nos opposants, fait parti d'un activisme absolument essentiel aujourd'hui. Les 'journalistes citoyens' seront nos yeux et nos oreilles. Si répression il y a, il serait intéressant d'obtenir un MAXIMUM de matériel pour diffuser massivement dans le monde entier. Essayez d'obtenir des clichés compremettants, où on peut clairement identifier les individus fautifs.

Évidemment, le but est d'occuper les lieux le plus longtemps possible, jusqu'à ce que nos revendications soient entendues par l'élite mondaine. Même si vous ne pensez pas occuper les lieux pour une longue période, vous pouvez apporter de la nourriture, des breuvages (idéalement chauds), des couvertures, des abris...n'importe quoi d'utile que vous ne regretterez pas de vous être débarassé. Même si ce n'est pas pour vous personnellement, les efforts collectifs de tous sauront bénéficier au maximum de vos dons.




Bonne occupation!
Lire La Suite...

mercredi 12 octobre 2011

Lettre aux indignés du monde: ne nous laissons plus berner, il faut apprendre du passé.

Je viens de faire la lecture d'une lettre très intéressante, qui saura inspirer le cortex éveillé de ceux qui participeront aux événements du 15 octobre et autres événements de résistance civile de par le monde. J'a trouvé ce texte sur le blog "Tribulations d'un Mouton Marron", bien qu'il ne soit pas originaire de son auteur.



Une lettre de la part d'anarchistes.

Appui et solidarité! Nous sommes inspiré-e-s par les occupations sur Wall Street et ailleurs au pays. Enfin, le peuple prend à nouveau la rue! Le momentum autour de ces actions peut potentiellement redonner de l'énergie à la protestation et à la résistance dans ce pays. Nous espérons que ces occupations vont augmenter en nombre et en substance, et nous ferons notre possible pour contribuer à ces objectifs.

Pourquoi devriez-vous nous écouter? Brièvement, parce que nous en sommes rendu-e-s au même point depuis longtemps déjà. Nous avons passé plusieurs décennies à lutter contre le capitalisme, à organiser des occupations, et à prendre des décisions par consensus. Si ce nouveau mouvement n'apprend pas des erreurs passées, nous risquons de répéter ces mêmes erreurs. Nous résumerons ici nos leçons apprises à la dure.

Occuper, c'est pas neuf. La terre sur laquelle nous vivons est déjà un territoire occupé. Les États-Unis tirent leurs fondation de l'extermination des peuples autochtones et de la colonisation de leurs terres ancestrales, sans oublier des siècles d'exploitation et d'esclavage. Pour qu'une contre-occupation (car c'est certainement cela dont il s'agit ici) soit autrement qu'insignifiante, elle doit se souvenir de cette histoire. Mieux encore, elle devrait embrasser des deux bras l'histoire de la résistance, à partir de l'autodéfense autochtone et des révoltes d'esclaves jusqu'aux mouvements pacifistes et altermondialistes.

Les 99%, c'est pas un corps social homogène: c'est beaucoup de monde. Quelques occupistes ont présenté un discours dans lequel le fameux "99%" représente une masse plus ou moins homogène. Le visage des "gens ordinaires", qu'on nous présente souvent, est éminemment suspect: il appartient de manière prédominante à la race blanche et à la classe moyenne et de préférence solvable. C'est ce visage qui apparaît devant les caméras de télévision, même si malgré tout, cette frange de la population ne représente qu'une minorité.

C'est une erreur de passer outre notre diversité. Tout le monde ne s'éveille pas aux injustices du capitalisme pour la première fois: plusieurs populations sont ciblées par le pouvoir depuis longtemps. Les travailleurs et travailleuses de la classe moyenne qui sont en train de perdre leur confort social peuvent apprendre beaucoup de ceux qui ont été du mauvais côté de la balance de l'injustice depuis beaucoup plus longtemps.

Le problème ne réside pas que dans quelques pommes pourries. Cette crise n'est pas le résultat de la cupidité d'une minorité de banquiers; elle est l'inévitable conséquence d'un système économique qui récompense une compétition de requins dans toutes les composantes de notre société. Le capitalisme n'est pas un mode de vie statique mais un processus qui consume tout, transformant le monde entier en profit et, par la bande, en désastre. Et maintenant que tout s'en est allé nourrir l'incendie, le système s'effondre, laissant même ses bénéficiaires précédents sur le pavé. La solution n'est pas d'en revenir à des traditions capitalistes plus anciennes - revenir à l'étalon-or, par exemple - car non seulement c'est impossible, mais en plus, ce stade moins avancé du capitalisme n'a jamais davantage servi les intérêts du fameux 99%. Pour sortir de cet hostie de bordel[2], nous aurons à redécouvrir d'autres manières d'interagir.

La police n'est pas notre alliée. Illes sont peut-être des "travailleurs et travailleurs ordinaires", mais leur emploi consiste à protéger les intérêts de la classe dirigeante. Tant qu'illes resteront policiers/ères, il est impossible de compter sur eux, peu importe avec quelle cordialité illes pourront agir. Les occupistes qui ne le savent pas déjà vont l'apprendre aussitôt qu'illes vont menacer l'ordre établi. Les gens qui insistent sur le fait que la police existe pour nous protéger et nous servir vivent probablement d'une vie confortable chez les privilégié-e-s, mais vivent surtout, sans aucun doute, d'une vie obéissante.

N’idolâtrez pas l'obéissance à la loi. Les lois servent à protéger les privilèges des riches et des puissant-e-s; leur obéir n'est pas nécessairement éthiquement correct; c'est parfois même immoral. L'esclavage a déjà été permis par les lois. Les Nazis avaient des lois aussi. Nous devons, en regard de tout ça, développer notre propre esprit critique, au-delà de ce que les lois peuvent recommander.

La diversité chez les participant-e-s ne se fait pas sans diversité des moyens d'action. C'est de la tyrannie intellectuelle que de prétendre savoir par quel moyen tout le monde devrait agir afin de construire un monde meilleur. Dénoncer autrui permet aux autorités de délégitimiser, diviser et détruire le mouvement en tant qu'entité. La critique et le débat propulsent un mouvement vers l'avant, mais la poigne du pouvoir le paralyse. Le but n'est pas de forcer tout le monde à adopter la même stratégie, mais bien de découvrir comment toutes les différentes approches peuvent devenir mutuellement bénéfiques.

N'allez pas prétendre que ceux et celles qui défient la police et les lois sont nécessairement des agents provocateurs. Beaucoup de gens ont de bonnes raisons d'être en colère. Ce n'est pas tout le monde qui veut se limiter au pacifisme légal; des gens se souviennent encore comment se défendre. La violence policière ne sert pas qu'à nous provoquer: elle sert aussi à nous terroriser et à nous blesser, jusqu'à ce que la peur nous condamne à l'inaction. Dans ce contexte, l'autodéfense est essentielle.

Croire que ceux et celles qui affrontent physiquement les autorités sont en quelque sorte des allié-e-s de ces mêmes autorités, c'est non seulement illogique, mais ça s'attaque également en substance à la contestation, tout en rejetant le courage de ceux et celles qui se préparent à participer à ce type d'action. Cette allégation est par ailleurs typique des privilégié-e-s à qui on a inculqué la foi dans l'autorité et le mépris de la désobéissance.

Aucun gouvernement ni institution de pouvoir centralisé ne mettra jamais les intérêts de la population devant ceux des puissant-e-s. Ce serait naïf de le croire. Le centre de gravité de ce mouvement devrait être notre liberté et notre autonomie, et l'aide mutuelle qui peut soutenir celles-ci. Certainement pas l'attente vaine de l'arrivée d'un pouvoir "imputable". Un pouvoir "imputable", ça n'a jamais existé.

Nous ne devrions pas, en conséquence, nous contenter de faire des demandes à nos gouvernant-e-s. Nous devrions créer les occasions de réaliser les demandes par nous-mêmes. Si nous le faisons, les puissant-e-s de ce monde devront prendre nos demandes au sérieux, au minimum afin de conserver notre allégeance et notre attention sur eux. Pour établir un meilleur équilibre, il faut développer notre propre force.

D'innombrables mouvements ont appris à la dure que le fait d'établir leur propre bureaucratie, qu'elle soit "démocratique" ou pas, a finalement saboté les objectifs originels de leur lutte. Nous ne devons pas confier l'autorité à de nouveaux chefs, ni même créer de nouvelles structures décisionnelles; nous devons trouver des moyens de défendre et d'augmenter notre liberté, tout en abolissant les inégalités dans lesquelles nous avons été plongé-e-s de force.

Les occupations vont bénéficier de nos actions. Nous se sommes pas ici seulement pour "chuchoter dans l'oreille du géant". On aura beau parler, ça n'empêchera pas le pouvoir de rester sourd comme un pot. Il nous faut créer un espace pour les initiatives autonomes et pour organiser des actions directes qui affrontent la source de toutes les inégalités sociales et injustices.

Merci d'avoir lu ce message. Merci d'agir. Que vos rêves deviennent réalité.

http://www.crimethinc.com/
Lire La Suite...

samedi 1 octobre 2011

Libye et le retour de Kadhafi : La plus grosse armée du monde, mise en déroute par un peuple et sa fierté.

Source : Le blog d'Allain Jules


Nous pouvons, sans le moindre risque, d’ores et déjà vous annoncer que les jours de l’OTAN/CNT déchanteront d’ici la semaine prochaine et que le vrai leader de la Jamahiriya arabe libyenne et socialiste sera de retour. Et fortement. Tremblez bande de tueurs d’enfants ! Ah, au lieu de mettre sur pied un vrai gouvernement, l’illégitime CNT s’est engagé dans une partie de poker menteur insipide où, il a simplement donné des postes ministériels par ville. Une sorte de planification hypocrite alors que le « rebelle » choisi de Brega ou de Misrata ne représente que lui-même et non la population de sa zone tribale ou de sa région. Ce Gouvernement fantoche est donc refusé par les chefs de tribus, sans que les médias « meanstream » n’en parlent. Mais, il y a pire.

Ces médias auraient aimé dire urbi et orbi que le leader panafricaniste libyen a été pendu haut et court, qu’il a été arrêté ou même tué. Hélas, tous ces rêves en couleur sont renvoyés aux calendes grecques parce que l’insaisissable guide bénéficie de la protection de vaillants guerriers Touaregs irreperables dans le désert arrivés par milliers sur le sol libyen (12 000 membres) et que des millions de Libyens lui apportent soutien et aide journalière face à la sempiternelle et immémorielle barbarie de l’Occident via l’OTAN contre l’Afrique.

Pour atteindre le guide libyen, faudrait tuer des dizaines de milliers de Libyens. C’est vrai que les monstres génocidaires de l’OTAN ne reculent devant rien et argueront comme depuis le début, alors qu’ils bombardent les populations civiles, que, « c’est pour la protection des civils »…mon oeil. Des opérations d’envergure et inarrêtables auront lieu bientôt, à Tripoli voire Benghazi. Soyez en sûr. Peu à peu, le Libyen sort de sa torpeur et se réhabilite. le danger viendra d’un enfant, d’un vieux, d’une femme. Quoi de plus légitime quand la souveraineté de son pays est menacée ? Quand on veut vous réduire en esclavage ?

Ce qui est réel aujourd’hui, malgré le black-out total sur ces évènements, sachez que Brega, Zawiyah  ou encore Ras Lanouf, ne sont plus aux mains du CNT. A Zliten, les renégats sont entrain d’être mis en déroute. la non-information, pour ne pas décourager les « troupes », et surtout pour ne pas montrer que l’intervention de la coalition armée la plus « puissante » au monde est mise en échec par un petit peuple, mais vaillant. Il ne faut pas en parler, donc. La haute technologie, la puissance de feu et la propagande mortifère ne peuvent venir à bout d’un peuple fier.

Ne vous méprenez pas, la prise supposée de Tripoli n’est en rien la fin de quoi que ce soit. Le génocide organisé, enfin, contre les villes de Syrte ou de Bani Walid parce qu’elles sont proches de Mouammar Kadhafi par affinités ethnico-tribales ne changera rien à la situation. Le CNT qui ne peut gagner la guerre face aux loyalistes ne peut imposer une quelconque autorité sur les Libyens. Leur seul salut c’est l’implantation ad vitam aeternam des soldats de l’apocalypse de l’OTAN en Libye. Après le vrai-faux charnier d’Abou Salim que nous dénoncions, nous sommes heureux de savoir que les médias « meanstream » reconnaissent enfin leur faute. Certains sont allés jusqu’à dire que c’était l’oeuvre d’Hannibal Kadhafi.
Lire La Suite...

vendredi 9 septembre 2011

L'autre 11 septembre et la lutte contre l'autodétermination des peuples.


Ce texte est écrit à la mémoire de deux événements significatifs du 11 septembre : soit le 11 septembre 2001, date des célèbres attaques terroristes aux États-Unis et le 11 septembre 1973, date de l’assassinat de Salvador Allende et la prise du pouvoir d’Augusto Pinochet au Chili. Bien que ces deux moments historiques ne soient pas liés directement, ils ont néanmoins une base commune : ils sont le résultat d’un minutieux contrôle de l'économie par les grandes puissances. Depuis la chute généralisée des états se réclamant du communisme (mur de Berlin et U.R.S.S. en 1989 et 1991 respectivement), une certaine période de paix mondiale semblait régner. Pour comprendre les conflits actuels et ceux à venir, il faut comprendre que ce laps de paix éphémère fut précédé par de fortes turbulences planétaires. Le coup d’état chilien, survenu le 11 septembre 1973 en est un bon exemple et est à l’origine de la dernière vague mondiale d’assassinats ciblés dans le contexte de guerre froide qui régnait dans les années 60-70.

Chili, 1970, Salvador Allende, médecin de profession et marxiste avoué, est élu démocratiquement grâce à l’Unité populaire (une union de Partis politiques social-démocrates et communistes, de syndicats, d’organisations ouvrières et paysannes, etc.). Ils instaurent alors un régime socialiste, qui satisfaisait le peuple mais évidemment, mécontente le milieu des affaires (hausse des salaires, réforme agraire, nationalisations...). En 1973, après trois ans au pouvoir, un putsch militaire largement financé et supporté par les Etats-Unis, mettait fin de façon sanglante à l’expérience du socialisme démocratique du président chilien Salvador Allende. Cette journée fut caractérisée par une terrible panique populaire entraînée par le bombardement et l’invasion de la Moneda à Santiago (palais présidentiel) qui entraîna la mort d’Allende, l’invasion des rues par les soldats, la mise au silence des radios et des chaînes télévisées, les fusillades ininterrompues, les cadavres flottant à la dérive dans le Rio Mapocho... Environ 4000 personnes ont trouvées la mort et entre 500 000 et 1 millions de personnes fuirent le Chili. Ce fut la fin soudaine d’un mouvement qui regroupait les rêves d'égalité, de fraternité et de partage  de plusieurs millions de personnes, au Chili et ailleurs. "Un bon marxiste est un marxiste mort", soutenait Pinochet!

Par contre, Allende avait été très loin dans l’élaboration d’un socialisme démocratique et pluraliste (formé par plusieurs partis), en opposition avec l’U.R.S.S., la Corée du Nord, Cuba et leurs acolytes, qui ont tous optés pour la révolution à parti unique. Suite à la prise du pouvoir par Allende, la nationalisation des banques, des principales industries (cuivre, mines de fer et de salpêtre, ciment, métallurgie), la redistribution du pouvoir d’achat en faveur des plus pauvres, les réformes agraires, la réforme de la Constitution, etc. commença à inquiéter les classes aisées et les pays impérialistes. Avant son élection, les Etats-Unis avaient tout fait pour empêcher qu’Allende devienne le nouveau président de la république en finançant les principaux partis d’opposition, dont le parti politique Démocratie-Chrétienne (d'extrême droite idéologique). Le président étasunien de l’époque, Nixon, veut faire « crier » l’économie chilienne, pour utiliser sa propre expression. Il donne alors l’ordre à Washington de mettre fin à toute assistance économique et fait l’impossible pour précipiter la chute brutale des cours mondiaux du cuivre, principale ressource du Chili. Une fois la prise du pouvoir par Pinochet, les partis politiques furent dissous, la liberté d’expression et le droit de réunion supprimés, l’économie totalement privatisée. Il crée même une police politique nommée Direction d’information nationale (DINA), il se taille une Constitution sur mesure et s’auto amnistie par avance.

Comme si ce n’était pas assez, une forte alliance émerge entre les gouvernements despotiques du Chili, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay, du Brésil et de la Bolivie afin de combattre l’ennemie que l’on surnomme à l'époque « le communisme mondial ». Une marée mondiale d’assassinats ciblés (France, Etats-Unis, Mexique, Espagne, Costa Rica, etc.) en résulte. On constate que c’est le coup d’État de Pinochet qui va déclencher une nouvelle vague d’assaut capitaliste sur le monde entier, principalement sur l’Amérique du Sud. C’est ainsi que va s’imposer, souvent avec violence extrême (ex : en Argentine de 1976-1983) la mise en place des politiques ultralibérales de l’Amérique Latine moderne. Le Chili a été, en quelque sorte, le laboratoire de cette politique de libéralisation. Aujourd’hui, bien que les dictatures sud-américaines aient tombées, les politiques mises en place, dans le feu et le sang, grâce à ces dictatures militaires, demeurent. Le devoir de conscientisation contre le coup d’état sinistre du 11 septembre 1973 nous impose de nous mobiliser contre les nouveaux coups de l’impérialisme étasunien et de ses alliés, dont le Canada, la France et la Grande-Bretagne, mais également des marchés financiers en général. Il n’est pas sans rappeler que le Canada a également participé au coup d’état de 2002, en Haïti, aux côtés de la France, les canadiens ont également supportés l'invasion de la Côte d'Ivoire par la France, au début de cette année, et les activités impérialistes du Canada ne font que s'accentuer depuis.

Les grands empires ont propagés pendant des siècles, par leurs actes barbares, l’injustice et la misère, afin d’assurer le maintient de leur hégémonie. Aujourd’hui, les bêtes qu’ils ont formées se retournent contre leur propre maître. Bien sûr, l’on ne parle pas ici d’Augusto Pinochet, mais des talibans et de Ben Laden. À la fin des années 70 s’installe en Afghanistan, pays à majorité tribale, un gouvernement pro-soviétique. Les Etats-Unis, qui voient cette évolution d’un très mauvais œil, décident de financer les principales tribus anti-soviétiques, dont les Talibans. En septembre 1979 survient l’assassinat du président afghan, ce qui enclenche une guerre civile. L’armée rouge soviétique décide d’intervenir, ce qui pousse également les Etats-Unis à agir. Afin de résister aux forces soviétiques, la CIA entraînera avec zèle, une armée de plusieurs milliers de mercenaires, dont Ben Laden. La guerre fait plus d’un million de morts et plusieurs milliers de déportés. Ces atrocités dureront 10 ans...

Aujourd’hui, plusieurs anciens alliés des impérialistes se sont tournés contre leurs anciens maîtres. La guerre de 2001 en Afghanistan est, en quelque sorte, la conséquence de leur désobéissance face à leur tuteur. La guerre en Irak n’avait aucun lien avec les attaques terroristes du 11 septembre, bien que les étasuniens aient tentés de nous le faire croire. Cette guerre était, bien avant tout, économique (c-à-d. impérialiste). Le but était de s’emparer de ressources pétrolières, mais également de priver l’approvisionnement de la Chine (dont l’ancien gouvernement Irakien était un grand exportateur). La Chine est pratiquement l’une des seules puissances qui peut réellement rivaliser avec les Etats-Unis. C’est pourquoi les États-Unis veulent essentiellement stopper son développement, par le rationnement de son pétrole.

Dans un monde où règne la quête effrénée du profit et de la libre concurrence à tout prix, il ne peut qu’exister une paix éphémère suivie de fortes périodes de guerre. Le capitalisme tend à monopoliser sans cesse le capital, donc le pouvoir, entre les mains du moins en moins de personnes, de régions, de pays. Donc, s’ils veulent garder leur position dominante, les grands empires devront s’attaquer entre eux, directement ou indirectement, afin de se redistribuer les richesses de la Terre ainsi que la main d’œuvre à bon marché. C’est ce qu’on appelle l’impérialisme. C’est dans cette optique que Lénine affirma que « quiconque désire une paix solide et démocratique doit être partisan de la guerre civile contre les gouvernements et la bourgeoisie ». Que tous les pacifistes du monde entier en tirent une leçon!
Lire La Suite...

mardi 9 août 2011

L'Occident se prépare à une invasion de la Somalie, sous prétexte humanitaire de combattre la famine et la sécheresse en Afrique.



Des signes très crédibles d'une proche invasion de la Somalie se font sentir. En effet, le président de l'Ouganda, pays voisin de la Somalie et allié des Etats-Unis, Yoweri Museveni, réclame une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Somalie. Le but avoué par les puissants est d'éradiquer la milice islamiste al-Shabaab, dont ils prétendent avoir la preuve de liens avec Al-Qaïda. Mais un observateur moindrement currieu de la situation internationale sait que al-Shabaab n’a absolument aucune puissance aérienne, ni même de missiles sol-air et probablement même pas de liens avec Al-Qaïda, c'est du moins ce que prétend le Centre national de lutte contre le terrorisme. Il faut rappeler que les militants d'al-Shabaab représentent environ 10 000 combattants (sur une population de 10 millions, donc +/- 1% de la population), et qu'ils sont pour la plupart des adolescents, qui se déplacent en "pick-ups". Ainsi, ce même observateur au cerveau éveillé saura dors et déjà que cette zone d’exclusion aérienne n’a d’autre but que celui de préparer le terrain à une invasion. Le président français Nicholas Sarkozy a déjà approuvé l'invasion de la Somalie, à condition que la demande vienne des instances internationales africaines.Ce contexte fait tristement penser à l'invasion de la Côte d'Ivoire en début de cette année, par les militaires français et avec la bénédiction des États-Unis et des instances internationales. C'est maintenant au tour de la France d'appuyer une action militaire des États-Unis, un juste retour du ballancier, j'imagine.

Les deux bélligérants de cette crise sont évidemment à dénoncer. Toutefois, le processus d'agravation de la crise provient probablement d'avantage des puissances internationales que du groupe al-Shabaab lui-même. D'ailleurs, les zones somaliennes où l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine sont les mêmes qui se voient refuser depuis deux ans toute aide en nourriture. En fait, si ça fait plus de 6 mois que la famine de la corne africaine est prévisible, ce n'est que depuis le mois de juillet que l'ONU lui a réellement porté attention. Et depuis cet instant, l'aide se fait attendre impatiemment, puisque l'ONU reporte sans cesse l'arrivé des denrées aux populations, prétextant qu'il faut absolument former un pont aérien pour se faire. En fait, c’est Washington qui a refusé toute aide pour les régions de Somalie qui ne sont pas sous le contrôle du Gouvernement fédéral de transition (GFT). Cela signifie que l’aide humanitaire est limitée à quelques kilomètres carrés, et que malheureusement, sur les 3.7 millions de personnes qui sont menacées de famine en Somalie, 2.8 millions d’entre eux se trouvent dans le sud du pays, où le GFT n’a aucune autorité. Ainsi, toute organisation ou individu qui tentera d'apporter de l'aide aux populations du Sud seront considérées comme supporteur, voir complice de groupes terroristes.

Cette situation tordue s'apparente grandement à l'invasion de la Somalie par les États-Unis, au début des années 1990. À cette époque, pas moins de 30 000 soldats avaient étés déployés sous prétexte de livrer des denrées alimentaires aux enfants somaliens. Mais les faits avaient démontrés que leur intention principale était un changement de régime en Somalie. Et ce n'est qu'en 1994 que les étatsuniens avaient dû fuir la Somalie face à la tenacité et la résistance des populations locales, ainsi que la destruction du célèbre hélicoptère "Black Hawks" et l'exposition des cadavres de ses occupants devant les télévisions du monde, histoire amplement popularisée par le film hollywoodien qui porte le même nom que l'engin abattu... En fait, ça fait au moins 40 ans que les États-Unis sont déterminés à assurer leur contrôle sur cette région du monde. Pourquoi?

La Somalie est convoitée principalement pour sa situation géo-politique. En effet, ce pays est au coeur de la nouvelle ruée sur l’Afrique, située entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, mais surtout bordé par le Golfe Persique, où transite une grande partie des marchandises commerciales, qui vont de l'Asie vers l'Europe. La Somalie se trouve donc à la croisée du commerce mondial maritime et aérien, avec ses quelques 90 vols commerciaux par jour. Il est donc évident que l'occident souhaite sécuriser et administrer ce territoire primordial à leur hégémonie. Surtout considérant les nombreuses attaques de convois commerciaux  maritimes transitants par le Golfe Persique par des pirates somaliens. Mais JAMAIS, nos instances internationales vous auront dit que ces pirates somaliens sont en faits atterrés par la misère et la pauvreté, portés aux armes par la cacophonie de leur estomac en souffrance. Les pauvres ne sont pas des terroristes, ils le deviennent lorsqu'on décide de faire abstraction de leur réalite. La plupart des conflits proviennent des innégalités créées par le système économique. Seul une révolution libéral-égalitariste viendra à bout des antagonistes sociaux modernes pour faire primer la logique et la raison humaine, face à la cupidité et l'égoïsme.




Lire La Suite...

samedi 16 juillet 2011

Évolution TROMPEUSE des sociétés humaines : Faire la part des choses, ne pas se laisser berner.



Ceci est un échange avec Jimmy St-Gelais, auteur du blog "Pour que Demain soit", concernant son texte "De l’évolution des sociétés humaines". Celui-ci prétends que les conditions de vies humaines s'améliorent pour l'ensemble de l'Humanité, je prétends le contraire en soulignant les conditions matériels qui se dégradent pour le plus grand nombre.

  1. Un élément indispensable aux analyses matérialistes, mais que vous semblez avoir omis : la loi de transformation Quantité-Qualité (L.T.Q.Q.).

    Selon sa théorie, le monde évolue plus ou moins vite dans un environnement donné. Par son évolution, il y a changement quantitatif des données (plus d’esclaves, de pauvres, plus de prédateurs, une plus haute température de l’eau ou de l’air, n’importe quoi qui change en quantité, numériquement. Toujours selon cette théorie, une fois qu’un phénomène a changé drastiquement en nombre (quantité), c’est sa qualité qui en sera altérée.

    Quelques exemples :
    1) si on fait chauffer ou refroidir de l’eau, sa température monte ou descend, sans grande répercutions sur sa qualité. Mais un fois qu’on descend en bas de 0 degrés ou qu’on monte au-dessus de 100 degrés (une fois qu’on change suffisamment la quantité de chaleur), c’est la qualité de l’élément qui change : l’eau gèle ou se met à bouillir.
    2)dans un environnement donné, on peut augmenter progressivement la quantité des prédateurs sans grande répercutions, mais un fois un certain seuil atteint, il y a changement de qualité : les prédateurs doivent adapter leur alimentation ou les proie devront s’adapter pour survivre ou bien il a extinction de l’espèce proie ou prédateur.
    3)on peut augmenter la quantité d’esclaves, de dépossédés, de soumis ou de pauvres, mais une fois un certain seuil atteint, il y a révolution et renversement de l’ordre établi et donc un changement de qualité également.

    La L.T.Q.Q. peut s’appliquer partout et à tous les phénomènes. En cela, elle est une loi scientifique incontournable.


  2. @Darwin
    L’histoire se répète, et je suis certain que des historiens tentent de voir un fil conducteur ou une progression quelconque. Sinon, pourquoi étudier l’histoire? Qui ne se souvient pas des erreurs passées est condamné à les répéter.

    @André Franc-Shi
    Merci, Je ne connaissais pas cette loi sous cette forme. Ce qui s’y approchait le plus pour moi est la dialectique, c’est-à-dire la fusion de deux opposés résultant une nouvelle entité. Étrangement, c’est Hegel et Marx qui ont le plus développés cette idée.


  3. Oh, je vois que cette loi est justement tirée de la dialectique.. je n’étais pas si loin!


  4. «Sinon, pourquoi étudier l’histoire?»
    Pour 1 000 autres raisons. Je suis trop surpris par ce commentaire utilitariste pour développer.


  5. Exactement!
    Cette « loi » est issue de la dialectique matérialiste développée par Friedrich Engels, fidèle compagnons philosophique de Karl Marx.

    Le « verre d’eau social » est quasiment rempli, il est sur le point de déborder; la L.T.Q.Q. se confirmera bientôt une fois de plus sur le plan social : la révolution mondiale est plus proche que vous semblez le croire. Mais pour qu’elle joue en notre faveur, en faveur de tous les peuples et non pas seulement de l’élite mondaine, nous devons être prêts, nous devons être organisés….
    Vous dites « l’esclavagisme, très répandu dans l’antiquité, a pratiquement disparu à l’ère contemporaine ». Mais dites-moi, qu’est-ce qui distingue l’esclavagisme de l’antiquité et l’esclavagisme économique contemporain? Rappelez-vous qu’à cette époque, plusieurs « esclaves privés » étaient logés et nourris par le maître et quelques-fois même rémunérés…. Qu’est-ce qui distingue cet esclave du parent monoparental qui travail plus de 50 heures par semaines et qui a de la difficulté à maintenir son niveau de vie ici au Québec, mais ailleurs également? Qu’est-ce qui distingue cet esclave antique des MILLIARDS d’humains contemporains qui survivent avec moins de 50$ par semaine et qui, par leurs actions communes, ont pour conséquence d’engraisser toujours d’avantage le cul de ceux qui les exploitent et les pillent?


  6. Évidemment, l’exploitation n’a pas disparu, et même sous une société idéale, certaines inégalités demeureraient. Il est utopique de croire que tous les hommes seront un jour égaux sur tous les points L’objectif le plus réaliste est de chercher à applanir les iniquités le plus possible et de permettre à chaque homme, femme et enfant de recevoir les services publiques de base: santé, éducation, logement et nourriture.

    Par ailleurs, de l’antiquité à l’époque industrielle, il est indéniable que les conditions de vie matérielle se sont améliorées pour le plus grand nombre.
    Mais vous avez raison. Il reste du travail à faire…..


  7. Sans compter aussi les droits civiques et politiques qui se sont étendus de beaucoup…


  8. @Jimmy St-Gelais : « il est indéniable que les conditions de vie matérielle se sont améliorées pour le plus grand nombre.  » De quel plus grand nombre parlez-vous? Je penses que votre affirmation se réduit à l’occident, qui a grandement gagné en condition de vie depuis la conquête de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie, depuis les grandes explorations débutées autour du 15e siècle.

    Mais vous oubliez une donnée importante : notre progrès s’est fait au dépends des autres peuples aujourd’hui encore plus soumis que nous. Et cette domination économique mondiale DOIT perdurer pour maintenir le système capitaliste actuel en place et continuer d’accentuer l’emprise de l’élite économique mondiale. La libération prochaine de l’Afrique sonnera le glas du capitalisme moderne : les inégalités sociales se rependront sous peu au Québec et partout en occident. Et le bond évolutif sera brusque violent, d’où l’importance d’avoir une théorie solide et une organisation citoyenne capable de rivaliser avec l’élite économique actuel, qui tentera inévitablement de rétablir son emprise sur les peuples.

    « Sans compter aussi les droits civiques et politiques qui se sont étendus de beaucoup… » Cela n’est que fumisterie! MONDIALEMENT, il n’y a jamais eu autant de sans abris et de malnutrition. Il faudrait que je retrouve le rapport de l’ONU qui prétendait que 2004, était la première année où plus de la moitié de l’Humanité n’avait pas d’habitation fixe.

    Vous prétendez qu’il est utopique de croire que tous les hommes seront un jour égaux ». Je ne penses pas! Mais ici, il faudrait d’abord définir ce qu’est l’égalité entre les humains….


  9. Ne vous trompez pas. Je suis du côté des démunis.
    Mais vous oubliez les pays émergents dans votre analyse. En fait, la pauvreté dans le monde a diminué de moitié depuis 1981.

    Cependant, je suis d’accord que la crise économique actuelle en Occident, qui touche encore peu la Chine, risque de faire augmenter la pauvreté. Ce que je veux dire est que, malgré les reculs ponctuels, la tendance depuis l’antiquité va vers une réduction des inégalités.
    Mais nous nous écartons du sujet du billet. Je voulais simplement faire une analyse historique du passé et rien ne garantie le futur. Tout comme vous, je souhaite un changement radical….


  10. Je ne doute pas que vous soyez « du côté des démunis ». Mais à quel point? Combien d’entre-nous se qualifient ainsi mais ne sont pas prêt à faire les sacrifices qui vont de sois? Une grande majorité malheureusement! Le jour où tous les humains exploiteurs décideront de se contenter d’un revenu de 1500$ par mois, nous pourrons offrir 1500$ par mois à tous les terriens. Êtes-vous prêt à faire ce sacrifice?

    Vous dites que « la pauvreté dans le monde a diminué de moitié depuis 1981″, mais dans presque TOUS les cas, ces rapports ne se fient pas aux conditions matérielles des humains étudiées, mais plutôt à l’aspect numérique de leur porte-feuille. Par exemple, pour ces chercheurs bureaucrates, le fait qu’il y ait moitié moins d’individus qui vivent avec moins de 1$ par jours démontre que la pauvreté a reculée de moitié, mais cela est de la mauvaise foi totale!
    Je suis d’accord avec l’article, comme quoi les sociétés humains « évoluent ». On ne pourrait contredire cela. Mais l’évolution n’a pas d’appartenance religieuse ou morale et ne distingue pas le bien du mal. Je penses sérieusement que votre concept d’évolution est teinté de positivisme si vous pensez que le monde moderne est moins inégalitaire que les précédents. Je vous rappel qu’aujourd’hui, on permet à un seul humain d’acheter suffisamment d’armes nucléaires en moins de 5 ans pour détruire la totalité de l’Humanité.
    http://unionrevolte.blogspot.com/2011/01/en-deux-jours-de-travail-les-grands.html
    Solidairement.


  11. « Le jour où tous les humains exploiteurs décideront de se contenter d’un revenu de 1500$ par mois, nous pourrons offrir 1500$ par mois à tous les terriens. Êtes-vous prêt à faire ce sacrifice? »

    Bon, 1500 $ c’est relatif – la valeur réelle de la monnaie variant au-delà de sa valeur nominale.
    Évidemment, nous devons mettre fin à la surconsommation. D’ailleurs, je ne suis pas un consommateur compulsif endetté à l’os comme plusieurs. Veuillez ne pas procéder à des jugements hâtifs.

    « Vous dites que « la pauvreté dans le monde a diminué de moitié depuis 1981″, mais dans presque TOUS les cas, ces rapports ne se fient pas aux conditions matérielles des humains étudiées, mais plutôt à l’aspect numérique de leur porte-feuille. Par exemple, pour ces chercheurs bureaucrates, le fait qu’il y ait moitié moins d’individus qui vivent avec moins de 1$ par jours démontre que la pauvreté a reculée de moitié, mais cela est de la mauvaise foi totale! »
    Ce n’est pas ce qu’affirme un récent rapport de l’ONU. La pauvreté diminue, mais la sous-alimentation subsiste dans certaines régions.
    http://cl-t175-503cl.privatedns.com/economie/actualites-economiques/327058/rapport-de-l-onu-le-monde-parvient-a-endiguer-la-pauvrete-mais-la-faim-subsiste
    Et désolé pour mon positivisme. C’est mon tempérament.


  12. Jimmy,
    Je n’ai rien contre le positivisme, encore moins contre vous. Mais encore faut-il rester objectif. Vous croyez ?VRAIMENT? ce rapport qui prétend que d’ici 4 ans, la pauvreté dans le monde sera réduite de moitié, par rapport à l’an 2000?

    Le rapport que vous avez fourni démontre exactement ce que je vous disait dans le message précédent, à savoir qu’il faut une évaluation numérique et non matérielle. Il est écrit dans le rapport que vous avez fourni que l’ »un des principaux [objectif du millénaire] était de réduire de moitié la proportion de ceux qui vivent avec moins d’un dollar par jour ». Ils ne cherchent donc pas à savoir si le 1$ par jour est suffisant pour s’acheter de la nourriture et se loger, ils ne font que souligner qu’ils gagnent maintenant plus qu’avant, c’est à dire 1$ par jours.

    Étrangement, le même rapport souligne sans gêne que la famine, elle subsiste, voir qu’elle s’amplifie. Donc si j’ai bien compris, les gens sont plus riches, mais simplement trop CONS pour s’acheter de la nourriture ou autre marchandise pour en produire? Vous voyez bien que c’est ridicule; on ne peut analyser les conditions humaines d’une façon strictement numérique, il faut étudier les conditions MATÉRIELLES.

    Vous pouvez aussi me sortir le rapport sur le nombre d’habitants vivant dans les bidonvilles, vous ne réussirez pas à me duper, la pauvreté et les écarts sociaux ne pourraient se rétrécir en régime capitaliste!

    « Même si 227 millions de personnes ont quitté les bidonvilles depuis 2000, soit plus du double de l’objectif d’améliorer la vie d’au moins 100 millions d’habitants d’ici 2020 fixé par les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la population globale vivant dans des taudis a augmenté de près de 60 millions, révèle un rapport des Nations Unies publié jeudi.


  13. Dans la même lignée de pensée, et selon un autre rapport, les gens seraient plus riches, mais trop cons pour se loger convenablement : « La moitié de la population mondiale, estimée à un peu plus de 6.7 milliards d’individus en 2010, vit dans les villes. » Pour la moitié de la population mondiale, l’ »Eau potable, eaux usées, déchets, routes, transports en commun, culture, écoles, universités, tous les équipements sont pour la plupart dans un état de délabrement ». Et le rapport termine avec cette phrase que j’aime tant : « Les pauvres ne sont pas des terroristes, a-t-elle ajouté. Mais les privations sociales peuvent déboucher sur des comportements antisociaux. ».
    http://www.french.humanitarianphotos.com/articles/1-milliard-habitants-bidonvilles.htm

    Jimmy, désolé d’insister de cette façon, alors que nous sommes légèrement ‘hors sujet’. Mais je penses réellement qu’il faut briser cette conception que d’un point de vu économique, les choses s’améliorent sur la planète. Le capitalisme, dans sa structure, concentre toujours sans cesse d’avantage le capital social, excluant toujours plus d’humains de la vie économique. Dans un tel régime économique, il ne pourrait y avoir amélioration permanente et durable des conditions de vie. S’il y a un aspect positif à cela, c’est que les pauvres « ne sont pas des terroristes », mais qu’au moment venu, ils seront prêts à TOUT pour améliorer leurs conditions de vie….un vent de révolution souffle sur le monde présentement et c’est CELA qui me rempli de positivisme.
    Merci de votre participation et de votre rigueur intellectuelle.

    Amicalement.


Lire La Suite...

jeudi 14 juillet 2011

Débat Social en préparation à la Révolution : Similitudes et disparités entre les libertariens et les libéral-égalitaristes



Cette publication est un extrait de mes échanges avec des libertariens du blog "Le Québécois Libre" et du texte "Bouchons de circulation, ponts fermés, etc.: Et si les routes étaient privées?". Voici ma première réplique :

En bon marxiste (en opposition au communistes), je ne suis pas contre la privatisation du réseau routier. Je suis en faveur de toute privatisation d'ailleurs. Mais cela DOIT aller de pair avec une juste répartition du capital social. Si les habitants d'un quartier ne veulent pas investir dans leur réseau routier, il n'en tient qu'à eux. Mais encore faut-il qu'ils en aient le choix!

Il est facile d'imaginer dans la structure que vous proposez qu'il y aura des quartiers "démunis", avec des chemin en gravelle, alors que les quartier plus riches auront de jolies dalles de béton, avec fontaines et toutes les splendeurs imaginables. Pourquoi certains individus habitant "dans les mauvais quartiers" n'auraient pas le droit de passer sur des viaducs sécuritaires?

Il est évident que la privatisation totale de l'économie ne peut être séparée d'une démocratisation de celle-ci, c'est-à-dire d'une juste répartition du capital social.

Pierre-Yves
@Francis Ducharme
"Les étatistes ne sont pas contre la privatisation d'un système routier pour les points que vous avez soulevez (qui sont beacoup trop recherchés et logiques pour des argument étatistes), mais seulement parce que, selon eux les routes c'est trop important pour être dans les mains des méchants capitalistes."

On s'entend que c'est un point de vue idiot. Et contradictoire, comme d'habitude chez les étatistes qui lamentent les calamités issues de la gestion étatique pour immédiatement réclamer davantage de gestion étatique, comme si le problème pouvait être sa propre solution, et quitte a s'enfarger dans des sophismes ahurissants de bêtise. Mais les étatistes se foutent d'avoir l'air stupide, en autant qu'il réussissent a terroriser tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. C'est un phénomène de meute.
Par contre on ne peut pas concevoir la gouvernance d'un système de routes privées de la même façon que celle d'une chaine de Couche-Tard, c'est tout de que je voulais dire.

@André Franc-Shi:
"Il est évident que la privatisation totale de l'économie ne peut être séparée d'une démocratisation de celle-ci, c'est-à-dire d'une juste répartition du capital social."

Quand vous écrivez des phrases qui ne veulent rien dire, ou qui sont même des contradictions dans leurs termes, ce serait gentil de faire au moins l'effort de définir vos concepts.
Donc S.V.P. définissez "démocratisation". Puis définissez "capital social", et expliquez en quoi ce capital social différerait a ce point du capital financier que sa privatisation pourrait NE PAS entraîner automatiquement sa démocratisation.

Question de rattrapage: en supposant que ce soit tout de même le cas, fournissez UN exemple de mécanisme visant a forcer ce que vous avez défini plus haut sous le terme "démocratisation", et qui ne constituerait pas en-soi un processus coercitif et donc, anti-démocratique.
Vous avez 2,000 pages au maximum (ca devrait suffire pour noyer le poisson).

Steven
@Pierre-Yves
"Question de rattrapage: en supposant que ce soit tout de même le cas, fournissez UN exemple de mécanisme visant a forcer ce que vous avez défini plus haut sous le terme "démocratisation", et qui ne constituerait pas en-soi un processus coercitif et donc, anti-démocratique."
Si je comprend bien, vous ne percevez pas la démocratie comme un système coercitif? Pour moi, il l'est pas à peu près. C'est la volonté de la majorité d'imposer son contrôle (souvent de manière coercitive) sur la minorité...
André Franc-Shi
Je suis en accord avec Steven. La démocratie représentative est, dans sa forme, coercitif et anti-démocratique. Il y a possibilité que TOUS les êtres humains puissent s'épanouir librement, vous savez? Cela se fait par la démocratisation du capital social que j'ai souligné plus haut. Le capital social est l'ensemble de la richesse formée par la société humaine, par chaque terrien. Et sa démocratisation est sa juste répartition et le fait de laisser libre arbitre à CHAQUE individu d'investir librement dans le projet qu'il souhaite.

Il me ferait plaisir d'élaborer ici de nouveau les concepts libéral-égalitaristes, toutefois, les dernières fois que j'ai tenté de publier un commentaire un sois peu élaboré sur ce forum, ils furent effacés par LE (ou les) administrateurs de ce blog. Je ne me ferai pas encore avoir à écrire ces 2,000 pages... ;o)

Marianne
En d'autres termes, le capital social c'est la vieille lune communiste "produit par chacun selon ses possibilités ; redistribué à chacun selon ses besoins". Seigneur ... On sait où cela a mené.
André Franc-Shi
@Marianne : "On sait où cela a mené"
À quel contexte historique, CONCRÈTEMENT, faites-vous référence au juste?
Si vous confondez le libéral-égalitarisme au communisme, c'est que vous n'y connaissez strictement RIEN aux mouvements révolutionnaires! Ce serait comme confondre les anarchistes aux staliniens!
B. Vallée
« Si vous confondez le libéral-égalitarisme au communisme, c'est que vous n'y connaissez strictement RIEN aux mouvements révolutionnaires! Ce serait comme confondre les anarchistes aux staliniens! »
Et les sceptiques seront confondus-dus-dus-dus !

« Il y a possibilité que TOUS les êtres humains puissent s'épanouir librement, vous savez? Cela se fait par la démocratisation du capital social que j'ai souligné plus haut. Le capital social est l'ensemble de la richesse formée par la société humaine, par chaque terrien. Et sa démocratisation est sa juste répartition et le fait de laisser libre arbitre à CHAQUE individu d'investir librement dans le projet qu'il souhaite. »
Oh, quelle magnifique envolée ! Voilà assez d'air chaud pour gonfler une douzaine de mongolfières !

André Franc-Shi
Malheureusement, l'envolée de montgolfières est présentement limitée à l'Afrique et l'Europe...mais d'ici quelques mois, les montgolfières émergeront d'un peu partout dans le monde... :op
Marianne
J'ai l'impression d'avoir déjà lu ce genre de commentaires, à l'époque signés d'un nom comme l'Affranchi" (A. Franc-Shi ?). Whatever. Concepts bidons, invectives contre ceux qui ne les achètent pas, invocation du "contexte historique", convocation des anarchistes vs les staliniens, on est une fois de plus en plein délire gauchiste. Pfft.

Tiens, si, "capital social", cela me fait penser au slogan "Capital soleil", créé il y a quelques années par des communicateurs inspirés à partir de notions dermatologiques approcimatives et utilisé ensuite ad nauseam dans le marketing des crèmes solaires. C'est à peu près aussi sérieux que "capital social". Et encore, ceux qui entendaient ce discours avaient au moins la liberté d'acheter ou de ne pas acheter la crème solaire.

Pour mémoire, le mot important dans la phrase précédente est "liberté".
H. Bernard 
@André Franc-Shi
''À quel contexte historique, CONCRÈTEMENT, faites-vous référence au juste?''
... devine...
Steven
@ André Franc-Shi,
On est en accord sur le fait que la démocratie représentative est coercitive. Cependant, ma position est que toute forme de démocratie est coercitive. La nature même de la démocratie est "la loi de la majorité". La majorité peut faire ce qu'elle veut avec la minorité.

J'aimerais que vous définissiez Capital social. Je sais ce qu'est le capital technique, le capital humain et le capital financier. Cependant, je ne sais pas ce qu'est le capital social et j'ai de la difficulté à m'imaginer ce que c'est. J'entend souvent le terme mais personne ne le définit jamais.

De plus, je vois mal comment on peut attribuer toute forme de capital de façon démocratique. Dans un système de libre-marché, ce sont les consommateurs, qui par leurs achats, décident qu'elles entreprises prospéreront et détiendront donc une part plus importante de capital. Encore dans ce système, les entreprises possédant le plus de capital seront celles ayant réussi à offrir les biens et services les plus en demande par la population au meilleur prix. Dans notre exemple de routes, les entreprises permettant aux personnes se déplaçant d'arriver le plus vite du point A au point B et au moindre coût possible seront celles qui prospéreront le plus et finiront par avoir le plus de capital. Si à un certain point elles ne désservent plus bien la population, elles commenceront à perdre du capital car les entreprises désservant mieux la population seront en mesures de se l'approprier.
André Franc-Shi.
@H. Bernard : “... devine...” Je sais à quoi Marianne tente de faire référence, je lui demande une situation concrète pour lui PROUVER qu’il faut parfois chercher un peu plus loin et qu’il ne faut pas se fier aux ‘étiquette’ grégaires.

@Steven : Encore une fois, vous me servez une opportunité en OR d’expliquer nos concepts. Si je me rappel bien, c’est justement vous qui aviez alimenté la conversation de la dernière fois, avant que je ne sois censuré... (Désolé d’insister, je l’ai encore de travers....).Vous qui devez bien connaître Adamn Smith et Ricardo, j’espère que vous saurez souligner les similitudes qui nous unissent. Nous sommes les défendeurs assidus du libre marcher, le marcher où TOUS les humains seront libres.

Vous dites : “ma position est que toute forme de démocratie est coercitive”
La démocratie, par définition (Demos cratos), c’est la gestion (ou l’administration) par le peuple. En ce sens, je suis d’accord avec vous que la démocratie représentative parlementaire est coercitive et anti-démocratique, car elle exclu une partie des citoyens du très peu de décisions auxquels ils ont droit. Mais il ne faut pas associer la démocratie ni aux élections, ni au parlementarisme, ni même à la représentativité. La démocratie est un concept à part entière.

D’une certaine façon, le marché que l’on connaît aujourd’hu est démocratique, car tous les êtres humains y participent. MAIS, ils ne peuvent y participer équitablement si l’on se fie qu’aux conditions économiques. De plus, le marché du travail assujetti l’humain, le force à se vendre au plus offrant. Si le marché est “démocratique”, le marché du travail est tout le contraire : c’est de la prostitution sociale où nous tous, prostitués, entrons en compétitions les uns contre les autres, et par le fait même, réduisant sans cesse nos conditions de vie (à l’échelle planétaire, le processus est effarent!).

La meilleur définition du capital social est probablement celle écrite par Karl Marx dans son oeuvre Le Capital. Mais dans mes mots, le capital, c’est le surplus qui n’est pas nécessaire pour maintenir la production; et le Capital Social, c’est l’ensemble du capital de l’humanité. Il faut savoir que ce concept est très vaste : le savoir, la connaissance humaine fait partie intégrante du capital social. Par exemple, sans les formules mathématiques de Pythagore, il aurait été impossible même pour Bill Gates, d’inventer windows! Mais Bill Gates a eu besoins du savoir de l’informatique, du moulage de plastique et de métaux, de l'alphabet grecque et des chiffres arabes pour codifier son programme. Mais si Bill Gates avait eu à payer les droits d’auteurs aux descendants de ces inventions, son programme Windows aurait été INVENDABLE! Cela n’est qu’un exemple, je tiens à le souligner. Une question qui va dans ce sens : comment faites-vous pour rémunérer le travail domestique d’un conjoint ou l’éducation des enfants à la maison? Ou même le bénévolat ou le travail communautaire? Il y a une panoplie de travaux qui ne sont pas du tout rémunérés et qui sont pourtant indispensables.

Maintenant, vous dites “je vois mal comment on peut attribuer toute forme de capital de façon démocratique”. Et si on prenait le PIB et qu’on le divisait équitablement entre chaque individus afin qu’ils l’investissent comme bon leur semble? Si on faisait ainsi au Canada, on pourrait déjà offrir plus de 3000$ par mois à CHAQUE individus, femmes, hommes, enfants, vieillards, handicapés.... Si une telle révolution se produit sur la planète (qu’on prend le PIB mondial, divisé par le nombre de terriens), on pourrait déjà offrir plus de 950$ par mois à TOUS les terriens! Notre richesse et notre prospérité (en occident) a dépendu et dépends toujours de la soumission économique des autres peuples, pourtant, une grande partie des populations productrices de richesse vit avec moins de 30$ par mois, alors qu’ils ont légitimement droit à 950$.

NOUS SOMMES LES VRAIS DÉFENSEURS DU LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE !
La révolution libérale-égalitariste balayera TOUS les pouvoirs économiques des États. L’État ne servira qu’à faire des lois (par exemple, le niveau admissible de plomb dans la peinture), mais n’aura AUCUN pouvoir de dépenser (pas de taxes, pas d’impôts, pas de redevances, NIET).

Dans un système libéral-égalitariste, chaque individu se verra attribué le même pourvoir économique, une portion pour l’investissement personnel (admettons 80%), une portion pour l’investissement démocratique (admettons 20%). L’investissement personnel sert à faire des achats personnels, de type marchandise (dans un marché libre, le consommateur reste maître de sa consommation; d’une certaine façon, un achat équivaut à un vote). La portion investissement démocratique sert à remplacer la forme d’État passéiste que nous connaissons aujourd’hui. Le citoyen est libre d’investir cette portion dans le projet qu’il souhaite : une coopérative, une entreprise privée, l’exploration spatiale, le reboisement, la défense nationale, le réseau de santé et d’éducation ou pourquoi pas réparer les routes? (En référence à ce billet). Ainsi, l’économie est démocratisé à son fin de cycle, mais également à son origine.

Il n’y a pas plus pure démocratie. Oubliez la démocratie proportionnelle ou la démocratie participative, vous avez la fusion parfaire entre les deux. Aucune minorité mise de côté, aucun mécanisme de “démocratie à deux vitesses”.Maintenant, je penses que c’est assez. C’est encore très loins des 20 000 pages, mais on tape au moins les 4000 mots... :op
J’attends assurément vos critiques, si vous désirez poursuivre cet échange...
Mathieu NV
Le problème est le suivant, la logique de vouloir redistribuer tout de façon égalitaire ne tient pas la route d'un point de vue philosophique pour l'être humain.

Pourquoi? Parce que nous ne sommes pas des abeilles et autant dire que si on me donne le même salaire que mon voisin, je vais probablement avoir aucun incitatif pour vouloir me dépasser de faire des études ou de partir ma propre entreprise qui comporte une certaine dose de risques.

Or, sans réel motivation de vouloir améliorer son sort et d'entreprendre, Bill Gates n'aurait jamais conçu un système d'exploitation graphique pour rendre le PC accessible aux gens n'ayant pas de grosses connaissances en informatique.

Plutôt Bill Gates aurait dit, qu'est-ce que cela donne de vouloir faire quelque chose oû il y a moindrement de risque de pas réussir, si j'ai la même chose que mon voisin.

Par contre si vous voulez parler des théories originales du crédit social (à ne pas confondre avec les partis politiques du même nom qui se sont éloignés de ces théories assez rapidement), autant dire que cette théorie ressemble davantage à de la fraude légalisée. Pourquoi? Parce que justement pour mettre un tel système en oeuvre, faut imprimer de l'argent tout en augmentant considérablement le pouvoir de la banque d'état. Or, le Zimbabwe me vient en tête avec une telle situation.
LBII
1- Par rapport à l'exemple des connaissances et du droit d'auteur, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de monde pour vous contredire ici : à la base, le concept de « propriété intellectuelle » n'est pas très prisé chez les libertariens. Il y a des textes là-dessus dans la section principale du site.
2- Il en va de même pour votre concept de démocratie : vous devez savoir que quand on plaide pour la fin de l'interventionnisme gouvernemental, en général on peut se montrer dubitatif devant le système qui permet de légitimer ledit gouvernement, quel qu'il soit.

3- Vous oubliez totalement le concept de propriété individuelle : comment pouvez-vous parler de liberté économique alors que vous refusez aux gens la propriété du fruit de leurs efforts légitiment gagné soit par leur travail, soit par les revenus d'une entreprise qui leur appartient, soit par l'intérêt de ce qu'ils ont épargné? Vous plaidez pour une redistribution, c'est à dire pour le vol organisé d'une partie de la population en faveur du reste de la population moins nantie au nom de principes humainitaires, et c'est là que le bas blesse : dans votre conception du monde, il est légitime de faire ce pilliage redistributif, alors que dans la conception libertarienne des choses, le fait de prendre 1$ des 100 000$ de Pierre pour le donner à Paul qui n'en a que 1000$ est TOTALEMENT illégitime peu importe la raison : les 100 000$ de Pierre, s'il ne les as pas volé, sont à lui et il est immoral de lui voler, même si Paul crève de faim. Cependant, rien ne devrait empêcher Pierre, seulement et seulement s'il le désire, de se départir volontairement de 50$ en faisant un chèque à Paul pour que ce dernier se paye une épicerie pour une semaine, par exemple.

Votre système, M. André, n'a rien de libéral : il repose sur l'écrasement de certains individus au détriment de d'autre. Le système défendu ici défend la liberté des gens d'user de leurs forces et de leurs talents librement et sans contraintes. Naturellement, vous allez probablement me sortir le baratin habituel sur l'inégalité des chances, mais que voulez-vous, la vie crée les humains inégalement de façon naturelle. Qui plus est, les générateurs d'inégalités sont bien souvent ceux qui prétendent vouloir les éliminer. Tiens, n'avez-vous pas pensé que justement, en limitant le droit des « plus riches » à conserver ce qui leur appartient de façon légitime, vous les rendez inégaux par rapport à ceux vers qui vous aller redistribuer les richesses? À moins qu'en plus de vouloir voler les plus riches en faveur des plus pauvres, vous nous annoncez en plus que vous voulez contrôler les naissances... !

André Franc-Shi.
@Mathieu NV : “la logique de vouloir redistribuer tout de façon égalitaire ne tient pas la route d'un point de vue philosophique pour l'être humain”. Dites cela aux philosophes qui sont venus à une conclusion opposée à la vôtre... à moins que vous ne considériez philosophe que les individus qui pensent comme vous?

“je vais probablement avoir aucun incitatif pour vouloir me dépasser de faire des études”. Si cela est votre impression, vous aurez le droit de rester chez-vous et de vous ennuyer. Après un certain temps, je suis convaincu que vous trouverez quelque chose d’utile à faire. L’ennui est probablement la PIRE détresse d’un être humain...

Vous rajoutez que “partir ma propre entreprise qui comporte une certaine dose de risques”. Mais c’est que vous n’avez pas compris le système proposé. Il n’y a plus de risques économiques à prendre! Si vous avez un projet à développer, vous pourrez le faire avec VOTRE capital social, ainsi que l’investissement démocratique que les autres individus voudront bien investir dans votre projet. Le capital investissement devient ainsi “gratuit” pour ceux qui ont des projets intéressant pour les autres citoyens, sans risques pour l’entrepreneur.

Vous parlez de Bill Gates comme s’il était un gros paresseux. N’identifiez pas votre sort au sien. J’ai programmé énormément de programmes informatiques dans mon enfance (et je le fais quelques fois encore). Non pas pour l’enrichissement, car je n’en ai JAMAIS tiré une seule cent, mais parce que cela m’intéressait, parce que je voulais créer un programme qui me permettrait de sauver du temps et des efforts, mais surtout, parce que je voulais produire quelque chose que les autres auraient pu utilisé. Ça m’aurait rendu énormément fier...mais ce ne fut malheureusement pas le cas....peu importe. Quoi qu’il en soit, je ne l’ai JAMAIS fait pour l’incitatif financier, et je suis certain que je ne suis pas le seul au monde à penser ainsi, ni dans le domaine de l’information, ni ailleurs. Que ceux qui font les chose pour des raisons strictement pécunières cessent leur activité, j’en ai rien à branllé, ils se trouveront autre chose à faire...peut-être élever eux-même leurs enfants, pour faire changement ?!?
Je ne fais aucune référence au “crédit social”.
André Franc-Shi.
@LBII :
1 et 2 - Je sais que plusieurs points nous rapprochent des libertariens. En fait, je penses que la SEULE différence serait le fait que vous refusez de constater que la bourgeoisie et la formoisie sont des classes exploiteuses et que c’est leurs actions réciproques qui engendrent les disparités économiques globales. Vous semblez penser magiquement que l’abolition des États entraînera plus de justice et d’égalité, mais cela n’est que le premier pas vers une révolution en profondeur de l’économie. Un seul point de discordance, mais un sacré gros, non ?!?

3 - Nous ne sommes pas totalement en défaveur de la “propriété individuelle”. Les individus peuvent s’acheter ce qu’ils veulent avec leur investissement personnel.

Vous dites “Vous plaidez pour une redistribution, c'est à dire pour le vol organisé”. Je penses que cette phrase est plus que sophistique, qu’elle est emprunte d’une idée préfaite, de préjugés (une idée de classe comme dirait Mao :0). Le vol, surtout dans cette situation subjective, c’est comme le bien ou le mal : il repose sur des idées socialement acceptées, à une période historique donnée. Ce que vous qualifiez de marché du travail, c’est de l’asservissement et ce que vous qualifiez de “juste rémunération salariale” est en fait un racquet économique. C’est évident selon les lois du marché : plus il y aura de misère, plus les salaire seront revus à la baisse, car plus il y aura de travailleurs prêts à faire ce travail pour une rémunération toujours plus faible. Cela va de pair avec les conditions de vies et les conditions de travail. Si vous trouvez que les être humains sont libres dans ces ‘ententes sociales’, je penses que nos similitudes idéologiques s’arrêtent là. Suite à la révolution libéral-égalitariste, le salariat sera ABOLI, la rémunération personnelle sera considérée comme de la fraude, comme un vol, puisque le capital amassé l’a été avec le savoir historique de l’humanité, avec l’encouragement social et avec la force physique et intellectuelle des autres. L’être humain est un être social vous savez, chaque oeuvre, chaque action, dépends de celle des autres. Ce qui est considéré comme du vol aujourd’hui ne le sera peut-être pas toujours...et vice versa. Il faut savoir que ce que vous qualifiez de vol, l’est parce que l’État que vous détestez tant, l’a attesté et a défendu ce droit avec acharnement pendant plus de 300 ans.

Lors de notre révolution libérale-égalitariste, les entrepreneurs que sont Steve Jobs, Bill Gates et compagnie seront libre d’investir le capital social de leur entreprise dans ce qu’ils souhaitent. Ils restent maître de leur travail si leur entreprise est privé et qu’il en sont les propriétaires. Toutefois, ils ne pourront s’attribuer despotiquement un salaire personnel avec la richesse accumulée par leur travail ainsi que celui des autres individus de la société.

Et vous poursuivez avec cette phrase vide de sens : “Votre système, M. André, n'a rien de libéral : il repose sur l'écrasement de certains individus au détriment de d'autre” Et vous pensez qu’il n’y aura pas d’individus “écrasés” dans votre système au pseudo-libre-marche? Vous pensez réellement que tous les être humains seront inclus dans les activités sociales? Je penses que vous êtes de mauvaise foi si vous pensez cela....

“Le système défendu ici défend la liberté des gens d'user de leurs forces et de leurs talents librement et sans contraintes. “ Vous parlez du système libéral-égalitariste proposé, c’est bien cela? Vous savez, il y a des milliers d’individus au Québec avec pleins de talents et qui ne pourront JAMAIS s’épanouir et réaliser leur projet librement pour cause économique.

Moi je suis convaincu qu’en laissant les individus le plus libre possible, sans contraintes d’aucune sorte, on aura beaucoup plus d’humains innovant, actifs et prêts à s’investir dans des projets. N’est-ce pas justement la raison pour laquelle vous désirez abolir l’État? Tout le monde a ou a eu des rêves de jeunesse; mais combien les ont réellement tentés de les réaliser? Ce n’est souvent pas par manque de volonté, mais plutôt par manque de possibilité....
Kevin
Pourquoi étudier pendant 20 ans si je suis pour avoir le même salaire qu'un vendeur de char? Pourquoi prendre un emploi qui est plus stressant si il vaut exactement la même chose?

Au fait, dans votre système, si une personne épargne son 950 par mois et s'achète de la machinerie pour produire quelque chose d'utile et décide de vendre ce produit à quelqu'un. Cette personne va s'enrichir et éventuellement posséder plus, peut-être démarer une autre entreprise et obtenir beaucoup plus que 950$ par mois. Allez vous lui prendre chacun des fruits de son travail pour les redistribuer?
Kevin
"C’est évident selon les lois du marché : plus il y aura de misère, plus les salaire seront revus à la baisse, car plus il y aura de travailleurs prêts à faire ce travail pour une rémunération toujours plus faible. Cela va de pair avec les conditions de vies et les conditions de travail."

Pourquoi tu inventes des choses comme ça? Est-ce que tu me vois parler de monstre mangeur d'argent qui volent dans le ciel? Pourquoi est-ce que dans ta mise en situation, tu négliges de mentionner qu'il n'existe pas un nombre fixe d'emploi disponible et non plus un nombre fixe d'entrepreneurs? Ton exemple ne vaut strictement rien parce qu'il ne colle pas à la réalité.
Ça gosse des "théoricien fucké" qui inventent des théories stupides et qui sont trop facile à démentir....
André Franc-Shi.
@Kevin : "des théories stupides et qui sont trop facile à démentir"
Et l'évocation de "monstre mangeur d'argent" est votre façon de démentir mes propos? "Pourquoi tu inventes des choses comme ça?" Parce que c'est la stricte vérité! Pourquoi pensez-vous que l'on appel cela "le marché du travail"? Simplement parce que le travail humain est considéré comme une marchandise comme un autre, qui s'échange selon les lois de l'offre et de la demande. Si j'ai bien compris, vous renier cela?

"Pourquoi étudier pendant 20 ans si je suis pour avoir le même salaire qu'un vendeur de char?" Si tu n'aime pas ce que tu étudie, t'es mieux d'étudier autre chose. Dans le système libéral-égalitariste, "l'étudiant" aura également droit à son revenu, tout comme le travailleur, car ils oeuvrent tous deux pour la prospérité de l'Humanité. J'avoue toutefois que le système d'éducation aura un URGENT besoins de démolition collatérale. Il faut fusionner l'éducation à l'action sur le terrain; ceux-ci ne peuvent être dissociables.

"si une personne épargne son 950 par mois et s'achète de la machinerie pour produire quelque chose d'utile et décide de vendre ce produit à quelqu'un. Cette personne va s'enrichir et éventuellement posséder plus, peut-être démarer une autre entreprise et obtenir beaucoup plus que 950$ par mois."
Cette personne aura bien de la difficulté à vivre avec moins de 950$ par mois, vous en conviendrai. Mais admettons qu'elle l'épargne et refuse d'utiliser l'investissement démocratique de ses concitoyens pour démarrer son entreprise, elle le pourra. RIEN ne peut l'empêcher! Toutefois, les chiffres d'affaires de son entreprise devront être rendus publiques et le capital social généré par son action et celui de ses collègues (par son entreprise), sera inclus avec le reste du capital social et redistribué mensuellement. Je vous le répète, le salariat sera aboli et le capital, socialisé!
Lire La Suite...