mardi 28 septembre 2010

Gaza et Israel : Miser sur les actes de paix.

Un nouveau bateau, avec à son bord des militants pacifistes juifs israéliens et étrangers, a quitté dimanche le 26 septembre le port de Famagouste, dans le nord de Chypre, vers la bande de Gaza, espérant briser symboliquement le blocus.
 
«C'est un devoir sacré pour moi en tant que survivant (de la Shoah) de protester contre la persécution, l'oppression et l'enfermement de tant de gens, dont plus de 800 000 enfants à Gaza», a expliqué à l'AFP l'un des passagers, Reuven Moshkovitz, un Israélien de 82 ans. Il faut mettre les projecteurs médiatiques sur de tels événements, non pas l'inverse.
 
Nous ne le répèterons jamais assez : si on veut accéder à une paix mondiale, il faut miser sur les actes positifs qui vont en se sens. Les médias devraient agir ainsi. Pourquoi avoir monopolisé les médias sur l'évêque de 'ground zero' qui voulait brûler le Coran et ne pas mettre l'emphase sur les événements pour réclamer la paix? Je sais que c'est moins excitant et sensationnel, probablement moins vendeur également, mais les médias ont une responsabilité sociale, tout comme les politiciens. Si les médias ne peuvent aller en ce sens pour partager plus d'informations constructives et porter moins d'intérêt à ceux qui entrainent la méfiance, c'est peut-être parce qu'ils sont obnubilés par la quête du profit. Si les politiciens ne devraient pas être à la solde des seuls intérêts privés et des profits, c'est également le cas des médias. Sinon, c'est de la dictature du profit, du fascisme.
 
La dictature est un terme qui signifie que seul les intérêts d'une personne ou d'une classe sont prit en comptes et respectés. À notre grand désespoir, nos médias sont également prit dans ce piège du profit à tout prix, du seul appât du gain. Il n'y a pas de raison en ce 21e siècle que les citoyens ne puissent pas activement participer aux médias d'information. Cela a déjà commencé sur internet, avec les médias sociaux, il faut maintenant aller plus loin. Pourquoi chaque région ou même chaque municipalité ne pourrait pas avoir son propre poste de radio ou même de télévision où les citoyens pourraient s'exprimer librement et sans contraintes? Il faut repenser les médias pour donner l'envie aux citoyens de s'informer, de s'exprimer et de s'impliquer socialement. Il ne faut plus se contenter d'être passif, il faut s'activer!
 



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jeudi 23 septembre 2010

Le registre des armes à feu a sa place et n'est pas dispendieux!

Il est vrai que le registre des armes à feu a couté plus de 2 milliards. Il est également vrai de dire que cela est très dispendieux étant donné les dépassements de coûts qui nous ont étés facturés. Personnellement, je pense que c'est plutôt à cause de soumissions faussées et bâclées où les amis du régime s'en ont encore prit plein les poches. Vous vous rappelez les scandales de la construction de Charest? C'est partout pareil! Par contre, malgré la frustration que cela peut engendrer, je pense qu'il faut garder la tête froide et blâmer non pas le registre, mais ceux qui l'ont fait.

Essayons de bâtir un monde meilleur avec ce que nous avons. Entretenir le registre ne coûte maintenant que 66,4 millions annuellement. Cela représente environ 2.20$ par canadien, par année. Ce serait ridicule de clore le registre et de perdre aussi facilement l'investissement initial. Cela, ce serait du vrai gaspillage!

Pourquoi maintenir le registre? Parce qu'il existe un consensus de professionnels, ainsi que la raison humaine qui va dans ce sens. Il me semble qu'une arme à feu, peu importe qu'elle soit de chasse ou à poing, soit aussi dangereuse qu'une voiture. Pourquoi alors ne pas revendiquer l'abolissions du registre d'immatriculation des voiture? Surtout qu'il nous coûte beaucoup plus cher à "entretenir" que le registre des armes à feu! Cela n'est pas de l'excès de contrôle bureaucratique, c'est la logique des choses.

En mai 2000, le registre des armes a permis de découvrir un réseau illégal et très sophistiqué de trafic d’armes. Plus de 22 000 armes et leurs accessoires ont été saisies et le réseau a été démantelé. À lui seul, ce coup dure au trafic noir a justifié et remboursé une parti des couts du registre des armes à feu. Un autre exemple relate le procès pour meurtre du Constable Dennis Strongquill de la GRC et qui a démontré que les carabines et fusils de chasse utilisés lors de l’impasse avaient été volés lors d’une série de cambriolages et de vols d’automobiles, alors que les armes n’étaient pas sécurisées de façon appropriée. Les exemples sont multiples et simple à trouver sur internet par quiconque.

Le registre démontre le sérieux que la société canadienne apporte à la question des armes à feu. Abolir le registre reviendrait à rabaisser l'arme à feu au niveau du "toaster". Hé bien non, acheter une arme à feu n'est pas comme un grille-pain. Vous pouvez vendre votre grille-pain dans une vente de garage, mais la vente d'une arme à feu ne devrait pas se faire ainsi, sans traces...



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mardi 21 septembre 2010

Gaz de Schistes: À ceux qui prône le laissez-faire, informez-vous!

En suite de l'Article "Gaz de Schiste, qui est-ce qu'on enrichi?" :
http://unionrevolte.blogspot.com/2010/09/gaz-de-schiste...

À ceux qui prétendent que l'extraction des gaz naturels dont fait parti les gas de schistes sont sécuritaires, sachez que es gaz de schistes ont un certain historique, et qu'il n'est pas glorieux.Si vous faites une recherche sur internet et cherchez "Gaz de schistes Pennsylvanie", vous verrez plusieurs catastrophes humaines et environnementales référencées. Par exemple, les compagnies ne se gênent pas pour exproprier littéralement des citoyens, les indemnisations sont très minimes, ils polluent les puits de surface et les nappes phréatiques (à certains endroits, l'eau potable s'est enflammée au contacte du feu), ils ne paient pas leurs redevances, et presque pas d'impôts, sans compter qu'il s'agit d'une industrie qui ne génère pas un grand nombre d'emplois.

Si on transpose cette situation au Québec, où nos gouvernement sont complices et acoquinés avec les grandes industries privées, on peut s'attendre à un sort semblable sinon pire. Nul besoins de vous rappeler les désastres des compagnies minières dans le nord, où elles ont laissés des territoires immenses désertiques et invivable pour toute fourme de vie, à l'image des sables bitumineux de l'Alberta. Ces compagnies n'ont aucun respect pour l'homme et la nature et il est faux de prétendre que cela profitera aux québécois.

Tant que les choses iront bien, elles créeront quelques emplois et apporteront certains bénéfices aux localités qui optent pour cette forme d'industrie. Pendant ce temps, elles investiront dans toute sorte d'infrastructures, de programmes, de fondations et d'événements promotionnels pour redorer leur image et être certain de ne pas payer d'impôts (car toutes ces "nobles causes" sont déductibles d’impôts, voyons!). Une fois que les choses se corseront (e.i. désastre naturel et autre), ou que les profits deviendront moindres, ils ne se gêneront pas pour quitter notre territoire, nous laissant pâtir les dommages humains et environnementaux qu’ils auront engendré. L'Histoire regorge d'exemple, anciens et récents de ce type.

Les gaz de schistes sont une forme de gaz naturels. L'extraction des gaz naturels se fait normalement sans danger, par contre, avec les gaz de schistes, les risques d’émissions fugitives du méthane et le risque de fuites de sulfure d’hydrogène (H2S), un gaz explosif et toxique, potentiellement très dangereux pour la santé humaine et animale sont plus élevés. Nul besoins de vous rappeler également que le méthane est un acteur du réchauffement climatique. De plus, pour procéder à l'extraction, une grande quantité d’eau est requise. Pour fissurer les roches de gaz de schistes, on utilise un dangereux mélange d'eau, de sable et de différents produits chimiques, de solvants, qu'il faudra traiter par la suite. Cela implique un immense territoire pour les eaux contaminées et probablement plusieurs camions citernes. Sans parler du bruit constant; si vous avez peur des éoliennes...

Certains pensent pouvoir "bien encadrer" le développement du gaz de schiste. On ne pas être contre la vertu. Mais si par le passé on n'a pas pu forcer les compagnies à payer leurs cotisation d'indemnité en cas de désastre naturel et si on n'a pas pu les empêcher d'investir dans les paradis fiscaux et de nous laisser dans le pétrin au moindre soucis, comment peut-on être certain que nous ne nous ferons pas avoir encore cette fois-ci? Le développement d'une industrie comme celle-la ne bénéficie pas forcément à l'ensemble des québécois.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, comme le disait Félix Leclerc. Pourquoi se précipiter ainsi vers le développement du gaz de schiste? Les prix de l'énergie sont encore très bas. Selon les lois du marché, de l'offre et de la demande, si nous produisons plus d'énergie, les prix chuteront. Cela implique plus de gaspillage, mais cela veut également dire que nous vendrons notre gaz de schiste moins cher, ce qui implique moins de profits. En patientant d'avantage, on s'assurera de faire les choses de façon plus sécuritaire, avec les techniques de l'avenir, en générant plus de profit, tout en épargnant les gaspillages de notre société de sur-consommation effréné.

Pourquoi donc aller si vite? Peut-être parce que les libéraux présentent qu’ils ne resteront pas longtemps au pouvoir et qu’ils ont intérêt à faire les choses rapidement pour que LEURS copins profitent de cette ressource comparable à l’Or Noir? Je ne serais pas surpris de voir la Ministre Normandeau quitter Jean Charest pour être embauchées par une compagnie oeuvrant dans ou près des ressources naturelles. Si cela revêt de la theorie du complot, la seule autre chose qui peut expliquer leur précipitation c’est qu’ils frémissent à l’idée que le peuple s’informe et s’implique?


Nous vous suggérons de signer la pétition présenté sur le site officiel de l'assemblée nationale du Québec, en faveur d'un moratoire sur les gaz de schistes :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-909/index.html

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En réponse à "Contre la liberté de choix..."

En réponse à "Contre la liberté de choix..."
http://droitemonde.blogspot.com/2010/09/contre-la-liberte-de-choix.html

Sujet portant sur le choix de la langue dans les écoles et au travail, en référence au projet de loi 103 et les passerelles vers l'école anglaise.

Je suis plutôt d'accord avec lawgri.
La liberté individuelle vient souvent en opposition avec les libertés collectives, bien que pas toujours. Si on priorise les libertés individuelles, on favorise souvent ceux qui ont les moyens d'être libres individuellement, plus vous aurez de richesse, plus vous serez libre, aux dépends de ceux qui n'ont pas de moyens. L'opposé est également vrai.

Si on permet à tous les anglais, chinois, arabes, russes et toutes les autres communautés de ne parler que leur langue maternelle, on les exclu d'une certaine façon. Pour inclure tous ces citoyens, nous devons leur offrir le moyen de communiquer et de se faire comprendre. C'est une responsabilité collective et non pas un dicta. Je pense que ces actions sont remplies de respect et de volonté d'égalité, non pas le contraire. Le multiculturalisme de Trudeau est un beau principe sur papier, mais il aurait dû y rester. Le multiculturalisme a généré les gethos ethniques que nous connaissons aujourd'hui et les problèmes qui s'en suivent (méfiance, profilage raciale, stéréotypes, exclusion, mépris, discrimination). Je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen d'offrir aux citoyens une participation égale à la société québécoise.

De plus, il est totalement faux de prétendre que les anglais nous ont respectés dans notre religion et notre langue, comme le soutien Pierre-Luc. Les tentatives d'assimilation ont étés nombreuses. Ce que prétend Pierre-Luc, c'est comme si on disait que les Russes respectent les Tchétchènes, leurs langues et leur culture. Si les Tchétchènes sont restés Tchétchènes et ne sont pas devenus "Russes", c'est bien parce que EUX ont eu la volonté de se donner les moyens de préserver leur culture. Le conformisme et l'assimilation sont facile, préserver une culture dans ce monde mondialisé et dominé par l'anglais états-unien et son commerce l'est beaucoup moins.

En ce qui concerne Simon Leduc qui prétend que Gilles Duceppe est socialiste, on voit vraiment qu'il est totalement ignorant de l'Histoire mondiale et économique. Le socialisme, ce n'est PAS la sociale-démocratie. Si Gilles Duceppe était socialiste, il prônerait le renversement de la démocratie bourgeoise et un changement en profondeur de l'économie et de la politique. Ce n'est pas le cas, il préfère jouer le jeu. Mon cher Simon, je te suggère fortement de relire, ou plutôt de lire pour la première fois, un seul des écrits de Karl Marx, Engels ou n'imprte quel marxiste pour comprendre les vrais sens des mots "socialisme", "communisme" et "anarchisme". Vous comprendriez peut-être mieux les enjeux modernes et vous seriez peut-être plus sympathique à la contestation. Il serait préférable de ne pas utiliser des mots dont vous ne connaissez pas le sens, sans quoi vous passer pour un pitoyable chauvin.

Les mots socialisme et communisme prônent la gestion par la société et par la communauté. En d'autres mots, le partage du savoir, du travail et donc de la richesse. Redonner toutes les libertés collectives aux citoyens qui composent une société, ce n'est pas en régime capitaliste que nous verrons cela. Comment pouvez-vous prétendre que le socialisme enlève des libertés alors que la sémantique même du mot préconise le partage? À moins que vous ne parlez que des libertés de votre minuscule nombril?.
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samedi 18 septembre 2010

Gaz de Schiste, qui est-ce qu'on enrichi?

Selon André Caillé, le gaz de schiste pourrait combattre la pauvreté dans le monde. La ministre Nathalie Normandeau, totalement ignorante, ajoute que le développement du gaz de schiste pourrait même ÉLIMINER la pauvreté au Québec. Non mais on se moque totalement de nous ou quoi !? Est-ce que l'Alberta et les États-Unis auraient éliminés la pauvreté? Ceux qui le prétendent ont besoins de se payer un petit voyage dans ces belles contrés!
La pauvreté, je l'avoue, c'est un concept bien relatif. Si on se fie aux philosophes, la perception de la pauvreté vient du comparatif que fait un individus de sa situation sociale, avec celle de quelqu'un d'autre ou d'un groupe de personnes. Ce n'est pas l'Or qui vous rend riche, c'est le fait que les autres autour de vous n'en on pas, en d'autres mots, la rareté. Aujourd'hui, nous avons réduits la pauvreté à un amas de chiffres sur notre déclaration de revenus.
André Caillé, la ministre Normandeau et leurs acolytes capitalistes n'ont aucun respect pour les québécois et probablement l'être humain en général. André Caillé dit aux écologistes que "vous devrez expliquer à 35 travailleurs qu'ils perdront leurs emplois" si le moratoire sur les gaz de schiste devait avoir lieu au Québec. Qu'ont-ils à dire lorsqu'une entreprise ferme et où des centaines de travailleurs perdent leur emplois comme ce fut le cas chez Prysmian, Olymel ou chez Shell? Rien!
Nul besoins de vous rappeler à quel point André Caillé était arrogant et irrespectueux lorsqu'il était PDG d'Hydro-Québec. Difficile de croire qu'un homme aussi égocentrique et narcissique a déjà été chef d'une société d'État supposée veiller au bien être collectif.
Les gaz de schistes sont supposés enrichir l'ensemble des québécois et enrailler la pauvreté? Comment ferons-nous cela quand les dépenses encourues pour forer et installer leurs puits d'exploration sont à 100% déductibles d'impôts, sans parler du congé de redevances pendant 5 ans offert par le gouvernement Charest. En d'autres mots, le citoyen québécois paiera pour construire des puits d'exploration, mais ceux-ci appartiendront aux compagnies, à vie! C'est un moyen de s'approprier quasi gratuitement non seulement le territoire, mais les richesses qu'il contient. L'exploitation peut attendre, ils ne font que se séparer notre territoire. Qui viendra leur enlever le droit d'exploitation maintenant qu'ils y ont foré un puits? Paierons-nous un dédommagement? Certainement!
Pourquoi se dépêcher à faire l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, alors que les prix du pétrole et de l'énergie sont encore très loin des sommets que nous avons eu en 2008? Plus d'énergie offert sur le marché signifie que le gaz et le pétrole se vendrons moins cher et que nous continuerons à le gaspiller comme nous faisons si bien depuis 60 ans. Pourquoi ne pas attendre que les prix de l'énergie montent, nous pourrons vendre notre gaz bien plus cher et donc créer plus de richesse avec le même gaz. Sans compter que les techniques d'exploration et d'exploitation reposeront sur de nouvelles technologies et seront probablement bien plus sécuritaire dans le futur.
Le développement du gaz de schiste au Québec n'enrichira nullement les familles québécoises, seul des esprits pauvres peuvent prétendre cela. La ministre Normandeau sait probablement que seul une poignée de personnes profiteront de cette richesse. Elle doit d'ailleurs déjà planifier son transfert vers le privé. Elle ne sera pas la première, c'est rendu la mode de détruire complètement la gouvernance publique et passer au privé pour se remplir les poches.


Nous vous suggérons de signer la pétition présenté sur le site officiel de l'assemblée nationale du Québec, en faveur d'un moratoire sur les gaz de schistes :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-909/index.html



Lisez également "À ceux qui prône le laissez-faire, informez-vous!" :
http://unionrevolte.blogspot.com/2010/09/gaz-de-schistes-ceux-qui-prone-le.html



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jeudi 16 septembre 2010

Payeurs de taxes, revoltez-vous! Pourquoi payer ses impôts?

Pendant combien de temps paierons-nous nos impôts alors qu'ils peinent à investir dans nos écoles et nos hôpitaux? Lorsque l'État investi pour réparer les routes, ils engraissent leurs amis avec plus de 30% en sur-paiement. Pendant ce temps, ils investissent à coups de milliards, dans l'armée, les subventions aux entreprises étrangères qui ne paient pratiquement pas d'impôts et qui n'offrent souvent que des emplois instables et mal payées. Si nos impôts ont si peu valeur, pourquoi continuer de les acquitter? À ce rythme là, même si on avait seulement la charité, ce serait plus équitable!


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mardi 14 septembre 2010

Fin de la crise économique? Est-ce qu'on se fiche de nous ou quoi!?

Alors que le Canada et les autres pays du monde ont dépêchés leurs experts pour spéculer sur une pseudo-date où la crise économique débutée en 2008 aurait finalement prit fin, les prix de toutes les ressources naturelles sont à nouveau en hausse partout dans le monde. L'Or est la principale ressource refuge en bourse (car si la valeur des devises comme le dollars peuvent varier dramatiquement de jours en jours, la valeur de l'Or, elle, reste beaucoup plus stable). Il faut savoir qu'avant la crise de 2008, la valeur de l'Or était d'environ 800$ par once et est maintenant près de 1200$ l'once. Pourquoi donc, si la crise économique est terminée, l'Or n'est pas vendue pour être investie dans le marché réel. reconnu pour avoir la possibilité d'offrir de bien meilleurs rendements? Soit ceux qui prétendent que la crise économique est terminée sont des innocents sans culture historique, où bien ils sont bien conscients que la crise n'est pas terminée, mais qu'ils font de la spéculation en bourse pour s'approprier encore une fois les richesses des petits investisseurs.

Un autre exemple : la banque centrale du Canada prend ses bénéfices de l'intérêt. Son seul moyen de faire du profit est de charger un intérêt aux banque à qui elle prête de l'argent. Elle n'a pas intérêt à maintenir un taux d'intérêt bas pendant une longue période sans quoi elle génèrera trop l'inflation. Pourquoi l'inflation? Car les banques qui nous prêtent de l'argent vont avoir tendance à emprunter beaucoup plus d'argent à la banque centrale. Les prix du marché étant un rapport entre l'offre et la demande, plus il y a d'argent en circulation, moins cette argent a de valeur marchande. En d'autres mots, plus il nous faudra d'argent pour acheter le même produit, d'où l'inflation. Si un détaillant a 10 voitures en stock et qu'il en vend 8 en seulement 1 heure, il aura tendance à vendre les deux autres voitures plus cher. L'inverse est également vrai, c'est ce qu'on appel la déflation.

Maintenant revenons à notre sujet principal qui est la crise économique de 2008 et son retour prochain. Rappelez-vous les hausses des prix du pétrole de toutes les ressources naturelles avant la crise de 2008. Les fameuses émeutes de la faim étaient justement le résultat de la hausse des prix du blé, du riz et autre denrée alimentaires. Heureusement, la crise économique a fait chuté la plupart des valeurs de ces ressources aujourd'hui. Par contre, on constate qu'ils sont tous de nouveau à la hausse. Nous avions un problème de sur-présence des devises et de mauvaise répartition de la richesse (c'est ce qui causa principalement la crisse de 2008), les États et les banques centrales ont trouvé comme solution d'imprimer de la nouvelle argent et de la distribuer exactement à ceux qui avaient causés la crise (mauvais investissements des banques et des multinationales comme GM).

Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas à blâmer. Même le mieux intentionné des gouvernements n'a pas de pouvoir sur la banque centrale, qui est un organisme privé. Même s'il est écrit "CANADA" sur notre monnaie, elle n'appartient pas au Canada, elle appartient à une compagnie privée, dont le gouvernement n'a pas son mot à dire sur sa gestion. Pensez-y bien, c'est une compagnie privée qui décide d'imprimer de l'argent et à qui elle le distribue.


Nous sommes dans une économie de l'offre, non pas de la demande. Pourquoi pensez-vous qu'une compagnie achète un compétiteur pour simplement fermer au bout de quelques années ou mois, même si l'entreprise affiche des bénéfices de plus de 5%? Pourquoi voudrions-nous fermer une entreprise qui génère un profit et un bénéfice? Parce que si vous offrez trop d'un tel produit, le prix de ce produit baissera. En fermant une entreprise, vous générez une plus forte clientèle pour la seconde, ce qui vous permet d'élever les prix. Bien entendu, vous générez du chômage et de la pauvreté....mais....l'État est là pour éponger les pertes financière...et humaine, non?

Aujourd'hui, l'État est sur-endetté autant que la majorité des gens. Il n'y a plus d'argent à faire ni avec nous, ni avec l'État et l'inflation est de nouveau à la hausse. Il n'a jamais eu dans l'Histoire de l'Humanité une aussi grosse différence entre riches et pauvres. L'Humain n'a jamais généré autant de richesse qu'aujourd'hui, pourtant, il n'a jamais eu autant de pauvreté au niveau local et mondial. Les crises économique sont de plus en plus fortes et de plus en plus fréquentes. La dernière grosse crisse remonte seulement à 1987 et il y en a eu plusieurs petites depuis ce temps. Le système capitaliste est dépassé, il ne faut plus miser sur le mode de répartition de la richesse et du travail que nous connaissons aujourd'hui, hérité de la révolution monarchique du 18e siècle. Il faut repenser l'économie, mais également le politique pour donner une chance à tous de s'exprimer.

Si nous faisons confiance à nos gouvernements pour régler cette crise, ils trouveront une moyen de retarder ce changement et de perpétuer encore un peu plus la domination du Capital sur l'Homme et la Nature.


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lundi 13 septembre 2010

En réponse à "Le Coran est finalement brûlé"

En réponse à "Le Coran est finalement brûlé"
-http://droitemonde.blogspot.com/2010/09/le-coran-est-finalement-bruler.html-

Je trouve qu'on en fait tout un plat pour un tas de feuilles. Tout comme on en fait trop quand d'autres peuples ou mouvements brûlent le bout de tissu tout autant divin ("IN GOD WE TRUST"). Je suis conscient qu'il s'agit de symboles très puissants pour certains, mais souvent, ces actes sont commis pas une très mince minorité. S'il y a quelque chose à blâmer, c'est la concentration des médias, et plus directement ceux qui décident si une nouvelle fait la manchette ou pas.

Il faut révolutionner la façon dont l'information circule. Prenez par exemple ce blog, qui offre une superbe critique citoyenne, dont l'ensemble des québécois pourrait bénéficier. Pourquoi un tel média d'information ne pourrait pas se retrouver à l'avant scène, à la télévision et à la radio. Je trouve que les médias sont pollués par les pubs publicitaires et les émission débilisantes. Il n'y a aucun poste de radio ou de télé qui offre vraiment un point de vue citoyen et démocratique, ouvert, où chaque citoyen peut s'exprimer à peu près quand il le veut. Nous sommes quand même au 21e siècle, dans le supposé "village planétaire". C'est pas un village ça!

Pour revenir au sujet principal, je trouve que les médias sont à blâmer car ils focalisent surtout sur l'information réactionnaire et sensationnelle et n'hésitent pas à ne démontrer qu'un seul point de vu. Le fait de toujours montrer les mauvais côté et les actes violents, la population devient méfiante et violente. Pourquoi ne pas focaliser sur les bons côtés et les actions pour la paix? Par exemple, quelques fois par année, en Israël et en Palestine,  des manifestations conjointes d'étudiants Musulmans et Israéliens, pour réclamer la paix à leurs gouvernements respectifs. Pourquoi ne pas montrer et insister sur ces images au lieu de toujours montrer et dénombrer le nombre de missiles et de victimes qui sombrent d'un côté comme de l'autre?

Pour revenir au Coran brûlé à "Ground Zero", je me demande si un musulman (ou même un américain blanc "pure souche") aurait été au même endroit pour brûler le drapeau américain, n'aurait-il pas été interpelé par la police pour 'incitation à la violence' ou pour 'vulgarité publique'? Les policiers ont pour tâche d'imposer la paix et la stabilité. On n'hésite pas à intervenir quand vient le temps de manifestations ou dans le cas d'itinérance. Les policiers ont l'habitude d'intervenir et de trouver une raison pour emmener quelqu'un au poste de police, dès fois simplement pour interrogation. Dans ce cas-ci, cela aurait dramatiquement apaisé les tensions et aurait démontré au monde entier que l'État de droit et de respect des autre existe bel et bien aux USA. Quel est la marge qui sépare la libre expression de l'Incitation à la violence? Il semble que les États-uniens ne l'aient pas encore trouvé car encore une fois, ils ont semés plus de méfiance et de violence que de justice et de respect.




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En réponse à "L'ère Duplessis et la révolution tranquille: Les pendules remis à l'heure"

En réponse à "L'ère Duplessis et la révolution tranquille: Les pendules remis à l'heure"
-http://droitemonde.blogspot.com/2010/07/lere-duplessis-et-la-revolution.html-

Duplessis était le Napoléon du Québec : il contrôlait tout! Il ne se gênait pas également pour engraisser ses amis avec l'argent du publique. L'Histoire le démontre bien. À savoir si cela est bien ou mal, je ne sais pas. C'est quand même lui qui a formé les premiers riches québécois...

J'admets qu'on le diabolise énormément. Trop d'ailleurs. Par contre, diaboliser la révolution tranquille est également une erreur. Dupplesis était un homme de son époque, tout comme la révolution tranquille l'était.

On ne pourrait retourner à la façon de gérer la société qu'employait Dupplessis, dont les Harper et Charest de ce monde sont tant nostalgiques.

Si le modèle dit de gauche est dépassé, celui qu'on qualifie de droite l'est tout autant. Si on suit de près la situation internationale, on voit qu'il n'y a pas de pays qui soit épargné par les grandes crisses modernes (pauvreté, environnement, chômage, endettement, etc.), qu'il soit de gauche ou de droite.

Ce n'est pas la révolution tranquille qui soit dépassée, c'est la gestion capitaliste. Il n'est pas normal qu'une richesses infinie se retrouve entre les mains de quelques individus. Certaines personnes ont assez de pouvoir pour détruire 100x l'humanité. Cela ne devrait pas être. Est-ce que cette richesse devrait être aux mains de l'États, certainement pas. Entre les mains de la société véritablement démocratique, probablement.

L'immense concentration de la richesse que l'on connait aujourd'hui ne peut que forcer les États à investir massivement dans l'économie. D'ailleurs, la plupart des investissements de l'État termine dans les poches du privé. L'endettement des États est devenu nécessaire pour préserver le système capitaliste et le niveau de vie que nous avons aujourd'hui sans quoi nous atteindrions un niveau de chômage, de pauvreté et/ou d'endettement sans précédent.

Je pense sincèrement qu'il faut dramatiquement abaisser le pouvoir d'achat des consommateurs. Notre niveau de surconsommation etde gaspillage est en train de détruire l'environnement et de dilapider à pleine vitesse les richesses de la Terre.
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