jeudi 30 décembre 2010

Nos gouvernements nous trompent : Comprendre la situation en Côte D'Ivoire et en Afrique.



Dans la foulée de la période des fêtes, nous avions publié un billet pour "Dénoncer le double jeu de l'ONU et de la communauté internationale en Côte d'Ivoire.". Rappelons que ces instances refusent d'accepter la victoire de Laurent Gbagbo, qui a pourtant remporté l'élection à deux reprises (premier et second tour). Nos gouvernements nous trompent et trichent les populations d'Afrique pour s'approprier leurs énormes ressources naturelles. Nul besoins de vous rappeler que l'Afrique est le continent où se trouve le plus de ressources naturelles sur la planète (Zinc, Cuivre, Diamant, etc.).

Comprendre la situation en Afrique est relativement simple lorsqu'on accepte de voir plus loin que ce que les médias nationaux nous présentent. Pour se faire, vous pouvez vous référer à des sources d'informations tel que le Figaro.fr ou le Monde-Diplomatique-fr. Pour une lecture citoyenne et engagée, nous vous proposons le blog de l'un de nos compatriote, Yanick Toutain. Son blog RÉVOLISATION ACTU vous aidera à comprendre l'envers de l'information, celui que les machines médiatiques de l'occident refusent de partager ou lorsqu'elles le font, elles omettent de mentionner des faits indispensables.

Je suis présentement à court de temps et d'énergie pour faire une recherche et un travail d'écriture sur la situation en Côte D'Ivoire. Je vous réfère donc aux écrits de Yanick Toutain. Voici la compilation de ses écrits sur la Côte D'Ivoire présente sur son blog.


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mercredi 29 décembre 2010

10$ pour protéger 1 mètre carré de terrain et préserver le majestueux Mary Lake, splendeur de la nature.


Le Mary Lake est un territoire de plus de 100 acres sur l'Île Victoria, en Colombie Britannique. Cette portion de territoire, pratiquement inchangée depuis des siècles, est un repère essentiel pour une panoplie d'animaux migrateurs et leur procure la nourriture essentielle pour le grand voyage. Malheureusement, le terrain est en vente et est sur le point d'être acheté pour être transformé en projet immobilier de luxe où la nature et les animaux laisseront la place à l'homme. La région de Mary Lake regorge particulièrement d'une innombrable variété d'espèces animale et végétale, dont certains sont en voie d'extinction. Peu importe où vous êtes, au Québec, au Canada ou ailleurs, nous ne devons pas laisser passer ce projet passivement. Pour plus d'information sur la région de Mary Lake en Colombie Britannique, nous vous proposons de visiter le site Save Mary Lake en version anglaise ou sa traduction en français par google. Le but de l'exercice est de sauver du projet immobilier au moins 65 000 mètres carrés d'ici le 1er février 2011. Pour sauver le monde 1 mètre carré à la fois, nous vous proposons de faire vos dons immédiatement ici.
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Qu'est-ce qui justifie l'écart des salaires et comment surpasser le salariat?


L'égalité, le respect et la reconnaissance du travail exigent d'une société qu'à efforts égaux, salaire égal. N’est-ce pas là l’argument de ceux qui demandent une hausse de salaire à leur patron ou ceux qui prônent l’égalité entre les femmes, les hommes et les différentes nationalités et ethnies? Donc pourquoi tant d'écart entre les différentes échelles salariales? Est-ce qu'un individu travaillant 50 heures par semaines dans 3 emplois à temps partiels travail moins ou met moins d'effort au travail qu'un individu jouissant d'un emploi stable et travaillant 40 heures par semaines mais pourtant plus rémunéré? Voyons quels arguments sont utilisés par ceux qui défendent l'iniquité salariale. On fait souvent référence à l'endettement étudiant et les années de salaire perdues, on fait également référence aux risques économiques et à l'engagement humain investi dans le processus de création d'entreprise ou même au fait qu'un individu doit avoir acquis une certaine expertise pour manipuler certains équipements ou l'utilisation de connaissances spécialisées. La vérité, nous le savons tous, c’est que rien ne justifie un tel écart de salaire!

Plusieurs facteurs tendent à aller dans ce sens, dont le principal est le droit d'auteur historique. Prenez par exemple Bill Gates, il a construit sa fortune en inventant un système d'exploitation pour ordinateur, en occurrence Windows que tout le monde connaît. Par contre, pour pouvoir inventer ce programme informatique, il a fallu que quelqu'un avant lui invente l'ordinateur, le moulage de métaux (aluminium, fer, plastique...), l'électricité, mais également les lettres de l'alphabet, les nombres et les nombreuses formules mathématiques utilisées pour développer son programme de gestion. De plus, plusieurs individus ont étés mis à contribution pour développer, faire la promotion et vendre son produit. Son oeuvre est donc un produit social nécessitant l'organisation de différentes inventions le précédent. Si Bill Gates avait eu à payer l'ensemble des droits d'auteurs à tous les descendants de ceux qui lui ont permis son invention, il aurait été inimaginable de s'acheter un ordinateur ainsi que le système d'exploitation Windows. L’action de chaque humain est le fruit d'un contexte historique et social, il ne peut s'épanouir sans le travail des autres.

Les droits d'auteur sont le fruit du capitalisme, mis en place pour que les profiteurs et les exploitants puissent profiter du travail d'autrui. On fait croire que les droits d’auteurs bénéficient à l’individu innovant, mais la réalité montre l’inverse : les droits d’auteurs bénéficient à ceux qui peuvent les acheter. Même les artistes sont souvent obligés de vendre les droits sur leurs propres écrits et leurs compositions pour pouvoir les publier à grande échelle. Nous réclamons que les droits d'auteurs ne soient pas limités à 70 ans comme présentement car ils ne bénéficient qu’aux exploiteurs de talents. Nous réclamons que les droits d’auteurs soient étendus à l'ensemble de l'Histoire humaine, depuis l'invention des premiers outils, en passant par l'invention de l'écriture, et jusqu'aux découvertes récentes. Ces innovations appartiennent à l’humanité, pas à une poignée d’individus! Il n'y a plus de place pour le secret industriel et commercial! C’est le pouvoir financier des États-Unis et de l’U.R.S.S. qui leurs ont permis de rejoindre la Lune. Pourtant, ce pouvoir financier, ils l’ont extrait de la taxation de leurs populations locales et l’exploitation impérialiste des ressources naturelles des autres pays de la planète. Ces découvertes n’appartiennent pas plus aux étatsuniens qu’aux russes d’aujourd’hui! Toute l'histoire de l'humanité repose sur l'appropriation du travail des individus innovant pour l'enrichissement et la domination d'une minorité. Cela doit cesser!

Considérant cela, tout ce qui reste pour justifier les écarts de salaire est l'endettement étudiant ainsi que les années de salaire 'perdues' à l'étude. En cela, nous réclamons que tous les étudiants soient rémunérés de la même façon que tous les autres travailleurs. Ainsi, plus aucune distinction de salaire par rapport aux études, plus d'écart justifié par l'utilisation d'un savoir ou d'une expertise spécialisée. Certains reprochent aux marxistes d'être en défaveur du libéralisme économique. À ceux-là, nous répondons que nous ne sommes pas contre le libéralisme des choses matérielles, mais contre le libéralisme de l'humain. En d'autres mots, si nous reconnaissons que les prix des marchandises doivent être fixés selon l'offre et la demande, nous pensons que le prix du travail des humains (le salaire) ne devrait pas être contrains à cette loi. Chacun doit pouvoir donner ce qu'il peut, sans discrimination. Personne ne doit être affligé à la passivité et à l'inaction, tous doivent s'émanciper pour le bien-être de l'humanité.
Sur ce sujet, consultez notre article concernant le “Libéralisme économique : Opposer libéralisme matériel et libéralisme humain.


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Libéralisme économique : Opposer libéralisme matériel et libéralisme humain.


Les pseudo-révolutionnaires que sont les libertariens s'accrochent à l'utopie d'offrir plus de liberté individuelle, toutefois, sans jamais remettre en question la gestion capitaliste de l'économie. Plusieurs penseurs libertariens du 20e siècle se sont même prononcés en défaveur du socialisme car ils prétendaient que le socialisme était incapable de fixer un prix aux marchandises puisqu'il remettait en question la loi du marché, c'est à dire la loi de l’offre et de la demande. Probablement par paresse intellectuelle, ils n'ont pas poussé leur processus mental plus loin et se sont contentés de ces réponses. Mais qu'ont à dire les philosophes et économistes socialistes et marxistes à ce sujet?

Les marxistes répondent que les libertariens n'ont jamais réussi à faire de distinction entre libéralisme matériel et libéralisme humain. Si le prix des marchandises produites doit inévitablement être fixé par son abondance ou par sa rareté, ce n'est pas le cas des humains. Les marxistes ne prônent pas l'abolition du marché, mais l'abolition du marché du travail, ce système de prostitution sociale qui force les gens à accepter n'importe quelle tâche abrutissante et des salaires toujours plus bas pour simplement se nourrir. La vérité c'est qu'il faut redéfinir notre conception du travail et du salaire.

Qu'est-ce qui est le plus bénéfique pour une société : emballer des sacs de plastiques dans une épicerie ou s'occuper de ses enfants, faire du bénévolat, faire de la course en plein-air, s'instruire en lisant un livre, aller à l’école ou simplement écrire sur internet pour débattre de sujets politiques? Sans vouloir offenser qui que ce soit, je doute que l'abrutissement de la tâche d'épicerie soit vraiment bénéfique à l'ensemble de la société, contrairement aux autres qui ne sont pourtant pas rémunérées. Plusieurs individus font des tâches extraordinaires, sans même toucher à un seul sou en salaire, alors que d'autres peuvent travailleur 60 heures par semaine à des tâches qui détruisent leur humanité, qui les forcent à abandonner leurs enfants, à dégrader leur santé physique et psychologique ou pire encore, l’environnement. Si en plus ces individus surmenés deviennent malades physiquement ou atteint d'un "burn-out" à cause du sur-travail, je doute que cela soit bénéfique pour l'ensemble d'entre-nous. Quelle solution s'offre à nous et comment surpasser le libéralisme humain? La réalité est qu’il n’y a qu’un moyen d’y parvenir.

En 2010, si on divisait le Produit Intérieur Brute (PIB) de toute l’économie mondiale par le nombre d’habitants, on atteindrait un salaire d’environ 1000$ par mois, par terrien. Cela inclus évidemment les hommes, les femmes et les enfants. Cette seule application pourrait à elle seule éliminer l’ensemble de la pauvreté sur toute la planète. Nuls besoins de vous mentionner qu’une telle initiative aurait comme conséquence d’accroître la demande mondiale des produits de base qui sont les assises de toute production de richesse. Cela aura comme conséquence d’accroître encore plus le PIB mondial et ainsi la possibilité d’augmenter d’avantage le salaire de la population planétaire. Les prix des marchandises étant fixés par l’offre et la demande, nous avons là un système qui s’auto-régularise, mais dont la base reste l’égalité des chances et la liberté de tous. Mais par-dessus tout, la logique et la raison humaine prennent la place de l’émotivité et la fébrilité de la quête du profit détaché de la réalité.

Sur ce sujet, consultez notre article concernant “Qu'est-ce qui justifie l'écart des salaires et comment surpasser le salariat?
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mardi 28 décembre 2010

Dénoncer le double jeu de l'ONU et de la communauté internationale en Côte d'Ivoire.



L'ONU et les instances internationales œuvrent rarement en faveur de l'intérêt des populations locales ou pour le bien-être de la nature et de l'humanité dans son ensemble. Ils réservent cela pour les discours et les dépêches médiatiques. Tout comme les libertariens, ils se cachent derrières des concepts abstraits, subjectifs et passionnels comme la liberté, la réussite ou la paix pour en fait promouvoir et assurer LEUR liberté, LEUR réussite et surtout LEUR paix d'esprit. Par exemple, "en Afghanistan, l’OTAN lutte contre les champs de pavot cultivés par les insurgés et protège ceux de ses alliés". Ici comme ailleurs, ils défendent leurs intérêts propres, leurs intérêts de classe. Les stratégies de l'ONU et de la communauté internationale en Côte d'Ivoire y sont tristement similaires. En réaction à la fin de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire qui était prévue pour le 20 décembre 2010, voici une lettre écrite par le ministre ivoirien des Affaires étrangères, adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki Moon.

Monsieur le Secrétaire Général,

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) est une opération de maintien de la paix créée par la résolution 1528 (2004) du 27 février 2004 du Conseil de Sécurité, après qu’une tentative avortée de coup d’Etat le 19 septembre 2002 se fut transformée en rébellion armée, donnant lieu à une partition de fait du territoire ivoirien. Le mandat de l’ONUCI, dont la composante militaire est aussi appelée Force impartiale, consistait en substance à désarmer et à démobiliser les rebelles et à accompagner les acteurs politiques et militaires ivoiriens dans leur volonté de cesser toute belligérance et de s’inscrire dans un processus de paix et de réconciliation (Voir Résolution 1528, art. 6).

Cependant, la mise en œuvre du mandat de l’ONUCI a été ponctuée par de nombreuses prises de position et d’agissements partiaux qui ont été régulièrement portés à votre connaissance. Plus particulièrement, l’élection présidentielle qui s’est tenue les 31 octobre et 28 novembre 2010 a donné lieu à plusieurs cas graves d’ingérence, d’abus de pouvoir et de partialité dont je vous fais ci-dessous, une liste non exhaustive :

1. Le 29 novembre 2010, au lendemain du deuxième tour de l’élection présidentielle, vous avez instamment invité "les candidats et les parties à respecter la loi en matière de règlement des différends électoraux". Malgré cela, en violation de la loi électorale ivoirienne, au mépris des institutions de la République de Côte d’Ivoire et de toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, votre Représentant Spécial a déclaré ne reconnaître que les résultats provisoires donnés par le Président de la Commission électorale dans l’illégalité la plus totale ;

2. La chaîne de radio de l’ONUCI dénommée "ONUCI FM" s’est érigée en relais médiatique du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), passant à longueur de journées des émissions incitant à la haine, au non respect de la décision du Conseil Constitutionnel et à la désobéissance civile;

3. Le jeudi 16 décembre 2010, dans le cadre d’une marche annoncée comme pacifique par le RHDP, les faits suivants ont été relevés :
Des soldats membres des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), constituant de fait le bras armé du RHDP et habillés en tenues militaires des casques bleus (comme en témoignent clairement les images du journal de 20 heures de la chaîne de télévision française TF1 en date du 16 décembre 2010) ont attaqué à l’arme lourde un point de contrôle des Forces de l’ordre situé à la périphérie de l’Hôtel du Golf à Abidjan, quartier général de campagne de Monsieur Alassane Ouattara ;

A Tiébissou, Bangolo, Logoualé et Duékoué, les FAFN qui ont attaqué les positions des FDS ont été ravitaillés en armes et en munitions par les véhicules et les hélicoptères de l’ONUCI ;
A Yamoussoukro, c’est avec les véhicules de l’ONUCI qu’étaient transportés les manifestants du RHDP à travers la ville pour leurs rencontres et leurs actions violentes contre les forces de l’ordre ;

Il est regrettable que toutes ces actions aient contribué à alourdir le bilan enregistré au cours des manifestations du 16 décembre 2010 : 20 morts dont 10 éléments des Forces de l’ordre tués par balles ou brulés vifs à leur domicile. Les faits de collusion rapportés ci-dessus nous incitent à penser que les armes et particulièrement les munitions dont se sont servies les FAFN leur ont été fournies par l’ONUCI, laquelle déclarait dans un rapport intitulé Processus DDR/SSR en Côte d’Ivoire en date du 30 septembre 2010 que les FAFN ne disposaient d’aucune munition. En vertu de ce qui précède, l’Etat de Côte d’Ivoire considère que l’ONUCI s’est rendue coupable de graves dérapages qui font d’elle indubitablement un agent de déstabilisation ayant contribué à diviser davantage le peuple ivoirien.

Tous ces faits n’étant pas de nature à ramener la paix dans le pays, le Gouvernement ivoirien considère que l’ONUCI a largement failli à sa mission en posant des actes qui ne sont pas conformes à son mandat. Comme nous l’avons souligné en plusieurs occasions, la Côte d’Ivoire demeure jalouse de sa souveraineté et de la maitrise des étapes devant la conduire sur le chemin du développement. C’est dans cette optique que nous avions souhaité en son temps, que la Côte d’Ivoire ne figure pas à l’agenda de la Commission de Consolidation de la Paix, afin de rester maîtresse de notre destin.
Monsieur le Secrétaire Général,

Les nombreux efforts déployés par la communauté internationale, notamment par l’ONU, pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise où elle est plongée depuis la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002 n’ont pas échappé au peuple et au Gouvernement ivoiriens ; aussi voudrais-je en cette circonstance vous exprimer nos remerciements les plus sincères. Toutefois, en raison des faits évoqués plus haut, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le Président de la République de Côte d’Ivoire demande le départ immédiat de l’ONUCI (y compris les forces françaises qui la soutiennent) du territoire ivoirien. Cela implique tout naturellement que la Côte d’Ivoire ne souhaite pas le renouvellement de cette Opération qui expire le 20 décembre 2010. Je vous saurais gré des dispositions que vous voudrez bien prendre aux fins de mettre en application dans les meilleurs délais cette décision du Gouvernement ivoirien. Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de ma très haute considération.

Alcide DJEDJE ILAHIRI

Son Excellence
Monsieur BAN KI MOON,
Secrétaire Général de l’Organisation
des Nations Unies
NEW YORK


Lundi le 20 décembre dernier, l'ONU a voté à l'unanimité un prolongement de leur mission en Côte d'Ivoire, pour une période de 6 mois. Ils veulent y déloger Laurent Gbagbo pour installer Alassane Ouattara au pouvoir et ainsi forcer le peuple à subir les mesures d'austérité du FMI et les conditions de la Banque Mondiale. Forcer les populations de Cote-D'Ivoire à se contenter de moins 100$ par mois pour croître les profits des esclavagistes de ce monde. Ça fait tristement penser au sort de Jean-Bertrand Aristide en Haïti qui fut menotté par des militaires français, canadiens et étasuniens puis enlevé à l'aide d'un hélicoptère après avoir refusé le chantage du FMI et de la Banque Mondiale en février 2004. Abaisser le pouvoir économique des populations défavorisées pour accroître les monopoles capitalistes, tel est leur but non avoué. Non pas la liberté, la réussite et encore moins la paix, ne vous laissez pas berner. Les lois du "marché du travail" veulent que toute réduction de salaire en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud auront comme conséquence des réductions de salaires en Europe et en Amérique du Nord également. Alassane Ouattara, Stephen Harper ou Jean Charest, même combat : la spoliation des biens publiques et le vol du travail collectif. Ces gens sont en guerre contre la Côte d'Ivoire, mais ils sont également en guerre contre l'Afrique, le Québec et tous les démunis du pouvoir. Ils n'en auront JAMAIS assez!
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vendredi 17 décembre 2010

Pourquoi combattre le capitalisme : Ce que les libertariens et la droite refusent d'admettre.

Certains individus, dont les libertariens refusent de constater que le capitalisme entraîne le capital et donc le pouvoir à se monopoliser sans cesse d’avantage entre les mains de moins en moins d'individu. Pourtant, il existe une panoplie d'arguments et de processus logiques qui prouvent qu'à moyen ou à long terme, en régime capitaliste, le capital social sera tôt ou tard monopolisé par une clique très restreinte d'individu. Ce futur, semblable au capitalisme d’État que l’on a appelé ‘communisme’ au 20e siècle est et sera antagoniste à toute forme de démocratie.

Par exemple, on le voit dans la gestion gouvernementale et la gestion d'entreprise, une gestion centralisée assure des frais de gestion moindres. C'est justement l'argument qui fut utilisé pour vendre l'idée de la fusion des municipalités au Québec. Pourtant, la démocratie comme expression du simple citoyen en a souffert car les décisions qui concernent l’individu se prennent de plus en plus bureaucratiquement, loin de l’individu lui-même. Cette logique de rentabilité par la centralisation n’existe pas seulement au niveau étatique, mais également au niveau des entreprises. Le simple soucis d'efficacité encourage une centralisation des décisions et du pouvoir des entreprises et donc du pouvoir économique. Le capitalisme, en se développant, centralise les décisions économiques, peu importe les gouvernements au pouvoir.

Les avancées technologiques viennent également accentuer le clivage : il est évident qu'une entreprise doit investir dans l'innovation technologique et l'amélioration de ses moyens de production pour faire face à la compétition. Pourtant, ce ne sont que les entreprises qui auront les moyens d'investir qui pourront le faire. Si vous ajoutez à cela le jeu de fusion entre entreprises qui est nécessaire au progrès capitaliste, cela engendrera encore une centralisation des décisions économiques des entreprises. Ce n'est pas une mauvaise chose en soit, surtout si on ne prend en considération que l'efficacité sur l'investissement, mais il y a quand même centralisation du pouvoir économique et donc perte de pouvoir du simple citoyen sur son sort économique.

Mis à part le jeu de la concurrence qui entraîne inévitablement une concentration de la richesse et du pouvoir, il faut également prendre en compte la situation des investisseurs. Les investisseurs n'ont pas toujours existé. Autrefois, on produisait une marchandise, puis on l'échangeait contre de l'argent (la formule de cet échange est donc M-A, marchandise contre argent). Suite au développement de la concentration de la richesse, cette formule prédominante a été graduellement transformée par A-M-A+, c'est à dire un investisseur étranger qui investi pour que des travailleurs produisent une marchandise et ensuite l'échanger contre une somme d'argent supérieure au montant investi à l'origine cumulé aux dépenses engendrées par la production. Par le développement des bourses et des stratégies de placement, la formule moderne prédominante est maintenant devenue A-A+. On place de l'argent dans un compte de placement et on en retire un bénéfice par l'intérêt. Évidemment, il faut un Capital d'investissement pour participer à ce processus. Il est donc réservé à une certaine élite financière et par le jeu de la compétition, tout placement négatif sera bénéfique à un investissement concurrentiel et le processus viendra accentuer la concentration du capital social entre les possédants de capitaux eux-mêmes.

Par contre, l'un des processus le plus éloquent de concentration du capital est l'épargne sur l'achat massif d’une quantité de produits. Par exemple, quelqu'un veut acheter des pommes. Le prix par pomme sera différent s'il achète une pomme à l'unité, un sac de 10 pommes ou une poche de 100lb de pommes. Même s'il s'agit des même pommes, il sera avantageux d'acheter le plus de pommes possibles. Ce processus est inhérent au système de marché capitaliste, dans tous les domaines de l'économie et tend évidemment à favoriser ceux qui ont les moyens d'acheter en gros, comme WallMart.

La monopolisation n'est pas une mauvaise chose en soit, c'est la façon anarchique dont elle est gérée qui est mauvaise. Par exemple, WallMart est le meilleur système de distribution des produits : vous pouvez acheter tout ce que vous voulez à la même place, à des prix plus bas qu'ailleurs puisqu'ils achètent en gros de leurs fournisseurs. N'est-ce pas là le paradis du consommateur? Même le producteur y est gagnant puisqu'il peut vendre la totalité de sa marchandise à un seul énorme détaillant et donc beaucoup moins de gestion et de risque économique. Pourtant, les répercussions sur la diversité économique sont désastreuses puisque ce merveilleux mode de distribution de marchandise est centralisé et joui d'un quasi-monopole qui s'accentuera à mesure que le système capitaliste se développera.

Dans le cas où il y aurait monopole dans un secteur économique, le monopole en question a tous les pouvoirs de fixation des prix. C'est à dire que même s'il y a une forte demande pour un produit, le monopole peut décider de limiter la production (fermer des usines) pour créer une rareté, faire gonfler les prix et ainsi augmenter sa marge de profit. Moins de dépenses, plus de profits, n'est-ce pas là le rêve de tout investisseur?

Les libertariens prétendent que la simple application de la loi du marché (l’offre et la demande), si elle n’était pas entravée par les interventions des États, tendrait à briser les monopoles capitalistes, industriels et financiers. Pourtant, au 19e siècle, l’État était pratiquement absent de toutes les sphères économiques et pourtant, des monopoles nationaux sont nés. Selon nous, c’est justement ces monopoles nationaux qui ont utilisé les États à la fin du 18e siècle pour créer des mesures protectionnistes et douanières pour protéger les bourgeoisies nationales. Ce sont ces différentes barrières économiques qui força les différents blocs économiques de l’époque à entrer en guerre et de former ainsi la première guerre mondiale. Le fascisme est justement la fusion entre l’intérêt de la bourgeoisie nationale et l’intérêt de l’État. On constate aujourd’hui que le fascisme est mondialisé : tous les États du monde, même les États-Unis qui ont toujours prôné la non intervention de l’État dans l’économie est prêt à tout pour protéger sa bourgeoisie nationale.

Maintenant que les intérêts économiques de la bourgeoisie sont mondialisés, elle n’a plus besoins des États nationaux pour se défendre d’elle-même. Les États sont même devenus une entrave à sa domination complète. Ce ne sont pas les États qui ont engendrées les monopoles capitalistes mais bien le capitalisme lui-même. Les États ont toujours étés des outils pour que la classe dominante puisse asseoir sont pouvoir. Autrefois la classe dominante était nationale, elle est aujourd’hui mondiale. On constate que les États nationaux sont de plus en plus vétustes et inutiles, en contre-partie, les instances internationales comme l’OTAN, le G20, le FMI, la Banque Mondiale et l’ONU prennent de plus en plus d’importance dans les décisions économiques. Dans ce cas-ci, ce n’est plus du fascisme car ce n’est pas nationaliste, mais c’est une forme de fascisme mondial. Dans tout ce processus, l’action de l’individu en tant que citoyen et le respect de son intégrité est totalement ignoré. Même si le capitalisme a joué un rôle éminemment révolutionnaire dans l’Histoire de l’Humanité, il démontre maintenant ses limites : il n’arrive plus à distribuer convenablement les responsabilités, les tâches et les richesses. Il ne permet plus à l’Homme de s’épanouir et de s’émanciper en respect avec l’environnement.


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mercredi 15 décembre 2010

Pour se comprendre, il faut utiliser les mots justes: définitions indispensables à tout débat politique.



La confusion règne dans les débats entre la gauche politique et la droite politique. Alors que la droite accuse n'importe quel opposant de socialiste ou encore de communiste, la gauche réplique souvent en les qualifiants de fascistes. Pourtant, souvent, ni un ni l'autre n'est socialiste ou fasciste et encore moins communiste. Il nous est donc nécessaire d'approfondir ces termes au plus tôt.

Communisme: Selon WikiPedia, Le communisme n'est qu'une "conception d'une société sans classe sociale, une organisation sociale sans État, fondée sur la mise en commun des moyens de production (sans l'entreprise privée). Le communisme n'est donc pas un système politique ou économique concret qu'on peut appliquer du jour au lendemain. Il n'est qu'un concept ou un idéal lointain.

Socialisme: À l'opposé, le socialisme, lui est une doctrine économique et politique concrète, fondée sur la propriété collective (et non privé) des moyens de production de la richesse, par opposition au capitalisme. Le socialisme est donc l'ensemble des doctrines qui prônent une gestion de l'économie par des moyens qui s'apparentent aux coopératives dans le système capitaliste.

Sociale-démocratie: La sociale-démocratie vient en opposition au socialisme. La sociale-démocratie ne prône pas l'abolition du capitalisme, mais sa réforme par l'État. La sociale-démocratie désigne les courants politiques de gauche, réformiste, mais non marxiste, qui prône l'intervention de l'État pour taxer et imposer la richesse afin de la redistribuer.

Fascisme: Le fascisme s'apparente à la sociale-démocratie dans le sens où elle prône une forte intervention de l'État. Ce qui les distinguent principalement, c'est que le fascisme utilise le pouvoir de dépenser de l'État pour protéger la bourgeoisie nationale, alors que la sociale-démocratie l'utilise pour offrir des services à la population. Le fascisme, c'est la fusion des intérêts de l'État et de l'entreprise privée nationale.

Libertarisme: Sans remettre en question le capitalisme lui-même, les libertariens viennent en opposition au fascisme. Ils prônent l'application du libéralisme économique pure et simple, sans intervention de l'État pour protéger les bourgeoisie nationales. Ils misent strictement sur le commerce et les lois du marché, bref le libéralisme économique, pour assurer un libre épanouissement des individus. Ses partisans sont favorables à une réduction, voire une disparition de l'État qui vient déséquilibrer le marcher.

Je met au défi quiconque qui peut offrir une définition autre que celles fournies aux termes plus haut. Les sources sont indispensables, bien entendu. Nos définitions concordent avec celles fournies par WikiPedia, Le Petit LaRousse et le Robert.

Plusieurs individus, de droite et de gauche, lorsqu'ils invoquent les termes socialisme ou communisme, semblent faire référence au Capitalisme d'État que nous avons vécu au 20e siècle (Russie, Chine, etc.). Ces systèmes s'apparentent plutôt au fascisme, puisqu'il y a fusion entre l'intérêt de l'État et de l'élite nationale. Il ne faut pas se fier aux étiquettes. Les marxistes qualifient ces systèmes comme capitalisme d'État car en fait, le capital social n'est pas géré par la société ou par la bourgeoisie, mais par un seul monopole d'État. De plus, ceux qui méprisent le communisme en faveur du libéralisme économique comme les libertariens devraient se rendre compte que par le jeu du profit sur l'investissement et de la fusion d'entreprise, le destin du capitalisme revient exactement à la même chose que le capitalisme d'État ou de ce qu'il qualifient de communisme : quelques investisseurs ont investi dans tous les domaines de l'économie et finissent par posséder et contrôler la totalité des entreprises. Ce qui les distinguent du fascisme, c'est qu'une fois la bourgeoisie mondialisé, elle n'a plus besoins des États pour la protéger. Le système libertarien n'est donc pas nationaliste, mais anti-nationaliste. 

Nous nous considérons comme socialiste, car nous prônons l'action de l'individu en tant que citoyen. Le citoyen ne peut s'exprimer et s'épanouir si des monopoles (idéologiques, financiers, étatiques, syndicaux, industriels, etc.) prennent toute la place. Pour redonner le pouvoir aux citoyens, il faut combattre toute forme de monopole. C'est pourquoi nous appuyons plusieurs luttes menées par les libertariens, comme l'élimination des syndicats et la limitation des pouvoirs de l'État, mais nous, socialistes, remettons également en question les monopoles capitalistes, financiers et industriels. Nous sommes pour l'abolition des syndicats, mais également en faveur de l'abolition du patronat. L'un ne va pas sans l'autre. C'est ce qui nous fait affirmer que l'avenir n'est ni à droite (domination du marché), ni à gauche (domination de l'État) mais droit devant (domination du citoyen en tant qu'individu).
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lundi 13 décembre 2010

Lorsque les membres du Réseau-Liberté-Québec briment eux-même les libertés individuelles.




Il y a un certain temps que nous échangeons dans les différents blogs de gauche et de droite, pour convaincre leurs membres que d'autres solutions sont possibles et que l'avenir ne serait peut-être ni à gauche, ni à droite. Si les échanges ont étés respectueux et constructifs dans les blogs dits de gauche, il en a été tout le contraire dans les blogs de droite qui prétendent pourtant défendre les libertés individuelles.


Récemment, c'était Joanne Marcotte, l'une des fondatrice du Réseau-Liberté-Québec qui avait refusé de publier sur son blog nos commentaires constructifs concernant son billet "L’axe gauche-droite: En construction". Quelques internautes nous avaient alors manifestés que la même situation leur était survenue sur ce blog et certains autres qualifiés de droite. En référence, vous pouvez consulter "Les stratégies perverses de la droite politique, l'exemple de Joanne Marcotte."

Les réactions de nos commentaires sur le blog libertarien de Martin Masse (également du Réseau-Liberté-Québec) 'leblogueduql.org' ont été houleux dès le départ. Nous avons essayé d'échanger certains concepts idéologiques afin de susciter un débat d'idée, mais les réactions ont étés agressives et irrespectueuses à notre égard. Suite à la publication récente de notre billet "Société de l'Avenir : Le bien-être de l'Homme et de la Nature comme prémisse au profit.", nous avons réussi à introduire un certain contexte d'échange d'idée dans leur billet nommé "Revenir au capitalisme de Pascal Salin". C'est dans notre deuxième réplique, lorsque nous avons remis en question le rôle de la banque centrale, l'incapacité de la majorité des humains à s'épanouir dans le régime capitaliste et que nous avons essayé de clarifier nos arguments que le débat s'est refermé. En fait, notre commentaire aura été publié moins de 2 heures avant d'être simplement effacé par Martin Masse, fondateur de ce blog et je le répète, du Réseau-Liberté-Québec.

On peut relier cela à la censure imposée par Steven Harper où les scientifiques n'ont plus le droit de publier quoi que ce soit sans l'aval du bureau du premier ministre. La censure et le contrôle de l'information semblent être les principaux outils utilisés par la droite politique. Même si leurs discours tentent de vous convaincre qu'ils œuvre pour les libertés individuelles, il ne faut pas vous laisser berner. Ne nous laissons pas tromper par les étiquettes idéologiques qu'ils se sont eux-même accolés, soyons vigilants.


En référence : 
http://m2.typepad.com/leblogueduql/2010/11/revenir-au-capitalisme-de-pascal-salin.html
http://m2.typepad.com/leblogueduql/2010/12/coyotes.html



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jeudi 9 décembre 2010

2011 : Fin du règne du dollars US et multiplication des conflits sociaux et internationaux.



Si l'image des États-Unis comme protecteur de la liberté et de la justice avait pâti pendant le règne de Bush, il serait faux de prétendre que cela s'est amélioré depuis l'assermentation de son successeur. Les dernières rencontres du G20 ont clairement démontré qu'il n'y avait pas de consensus sur la gestion de l'économie pour le futur. Déjà, la méfiance face au dollars US s'était grandement accentuée lors de la crise économique de 2008. L'application du «Quantitative Easing II» le 3 novembre dernier par la FED étasunienne entrainera le rachat de 600 milliards USD de bons du Trésor US d’ici Juin 2011. Cela équivaut à imprimer 600 milliards de dollars pour donner la possibilité aux banques de prêter d'avantage. Le LEAP (Laboratoire Européen  d'Anticipation Politique) nous aprenait récemment que cette pratique pourtant légitime a "provoqué, pour la première fois depuis 1945, une critique générale et souvent virulente de la part de la quasi-totalité des autres puissances mondiales : Japon, Brésil, Chine, Inde, Allemagne, pays de l’Asean. Pourquoi donc? Puisqu'une forte création monétaire entraine généralement une inflation prononcée. Puisque l'économie américaine repose sur l'importation, on peut présumer que cette création monétaire sera exportée à l'étranger et entrainera une inflation dans les pays commerçant avec les États-Unis.

Le monde se méfie de plus en plus des États-Unis. Si autrefois un investissement dans ce pays était synonyme de stabilité et de prospérité, un sentiment inverse s'en maintenant installé. Partout sur la planète, les individus subissent des mesures d'austérité et de privatisation à cause de la crise économique enclenchée aux États-Unis, mais également à cause de l'application sans broncher de leur politiques économiques. Déjà, aux quatre coins de l'Europe, des mouvement de grève surgissent pour protester contre les politiques de leurs gouvernements qui gèrent la crise économique selon leurs critères néo-libéral hérités des années 1990 et qui bénéficient toujours aux mêmes groupes d'individus. Les antagonismes sociaux ressurgissent, les opinions se polarisent.

La Chine possède suffisamment de devise US pour donner le coup final à l'économie étasunienne. En effet, la Chine à elle seule possèderait plus de 2000 milliards de dollars US. La Chine sera assurément le pays dominant de l'avenir, mais pour l'instant, elle reste beaucoup trop isolé au niveau politique. Une fois de plus, le LEAP nous apprenait que "Tokyo [Japon] et Pékin [Chine] se livrent un conflit diplomatique d’une rare intensité. Sous divers prétextes (bateau chinois ayant pénétré dans les eaux territoriales japonaises, achats chinois massif d’actifs japonais faisant s’apprécier le Yen, …), Pékin et Tokyo échangent des mots très durs, limitent leurs relations de haut niveau, appellent à témoin l’opinion internationale, …" La Japon étant un grand allié des États-Unis, on veut le neutraliser et le forcer à joindre l'hégémonie chinoise. Le coup de grâce fut lancé par la Corée du Nord, grand allié de la Chine, lorsque le 23 novembre dernier, elle a bombardé une île de la Corée du Sud, allié des États-Unis. Le but est bien entendu d'intimider et de neutraliser les alliés régionaux des États-Unis, mais surtout, on veut constater à quel point le concurrent étasunien est déstabilisé. On ne veut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
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samedi 4 décembre 2010

Société de l'Avenir : Le bien-être de l'Homme et de la Nature comme prémisse au profit.


Le principe central de notre démarche est de mettre l’intérêt de l’Homme et de la Nature comme prémisse à la création de richesse et non l’inverse.

Je ne comprends pas l’obsession des libertariens à revenir à un capitalisme libre. L'humain émancipé requiert d'être propriétaire. L'humain épanoui doit pouvoir penser et organiser son travailler pour pouvoir être fier de ce qu’il vend. Il doit être propriétaire de son travail et de ses produits. Le capitalisme va à l'encontre de cela. Le capitalisme, c'est la division de la société entre bourgeois et prolétaires, entre propriétaires et locataires. Il est évident logiquement et prouvé par l'Histoire que le développement du capitalisme emmène une bourgeoisie propriétaire de plus en plus restreinte et une masse de prolétaires locataires de plus en plus grande. Le développement du capitalisme va à l'encontre des principes d'épanouissement, d'émancipation et de développement pour la majorité des humain. Votre mouvement n’a donc rien à voir avec les libertés individuelles, mais la liberté du Capital.

Si l'État n'a été qu'un accélérateur à la création de certains monopoles capitalistes, premièrement nationaux et maintenant planétaires, il est idéaliste de penser qu'un capitalisme basé sur la division entre bourgeoisie et prolétaire est viable à moyen ou à long terme. Même le célèbre penseur libertarien Joseph Schumpeter, qui idéalisait également les vertus du capitalisme, savait que l'essence-même du capitalisme portait les bourgeons de son effondrement. S'il était en défaveur des idées socialistes et communistes, c'est qu'il à cru à tors que la majorité d’entre eux remettaient en cause les fondements-même de la loi de l'offre et de la demande, ainsi que la libre circulation des marchandises et des travailleurs. Sachez par contre que les tendances marxistes des socialistes et communistes ne remettent pas en cause ces principes fondamentaux du libre épanouissement de l'Homme.

C'est l'aboutissement historique de la société actuelle qui permet aux bourgeois de s'enrichir comme ils le font. Cela n'a pas toujours été ainsi et le concept-même de profit n’a pas toujours eu la forme qu’on lui apporte aujourd’hui. Il serait donc normal que la société, la logique et les intérêts de la majorité prime sur les intérêts de la bourgeoisie. Celle-ci devrait être redevable face à la société et à l'histoire autant que la société lui est redevable en lui offrant plus de richesse. Si l'on qualifie l'État moderne d'État bourgeois, c'est qu'il repose sur l'acquisition de richesse par la bourgeoisie pour pouvoir agir, par l'impôt et les taxes. Ce sont les entités privées qui ont le pouvoir d'imprimer la monnaie, ce sont elles qui décident à quel projet elles accordent le financement, et aujourd'hui, tout dépends de ces prêts accordés par les banques. Le profit n’est pas nécessairement réfléchi à long terme et la désertification de l’Afrique par la monoculture en est une preuve accablante. Il est facile d'imaginer un système inverse, si ce serait les collectivités qui imprimaient la monnaie selon les besoins essentiels de la population (logement, nourriture, santé, éducation, etc.) et qu'ensuite, les intérêts privés pouvaient faire du profit sur cette création monétaire. La monnaie n’est qu’un outils de développement social après tout. Il n’est pas la richesse en soit.

Le pouvoir entre bourgeoisie et prolétaire serait au moins plus équilibré dans un système où la création monétaire se ferait d’abord sur l’essentiel : reboisement, dépollution, construction d’hôpitaux, d’écoles, salaire des services essentiels, etc. Un système pareil ne peut évidemment pas subsister avec le système actuel de la monnaie dont la banque centrale en a le monopole. Un tel système requière une monnaie semblable à la monnaie timbrée utilisé, par exemple, lors de l'expérience de Worgl, dans les années 1930. Cela n’est qu’un exemple, mais le principe central est de mettre l’intérêt de l’Homme et de la Nature comme prémisse à la création de richesse et non l’inverse.

Pour en savoir plus sur la monnaie fondante (ou monnaie timbrée), je vous propose ce billet, qui en explique le concept : "La monnaie fondante : Comment extirper le pouvoir aux financiers et démocratiser l’économie."



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jeudi 2 décembre 2010

WikiLeaks : Pourquoi un mandat d’arrêt d'INTERPOL pour une simple agression sexuelle?


Pourquoi un mandat d'arrestation par INTERPOL (la police internationale) pour une simple agression sexuelle? Sans vouloir diminuer l'important d'agir en cas d'agression sexuelle, vous conviendrai qu'il est rare qu'un agresseur d'une première infraction de la sorte soit recherché par la police planétaire. Pour comprendre le sort que subit présentement Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, il faut retourner en 2006.

En 2006, Julian Assange, pirate information et une équipe de mathématiciens, fondent le site internet WikiLeaks dans le but de diffuser la vérité sur les agissements des États dans le monde. Le but était de rendre publique, avec des sources anonymes, des documents hautement confidentiels dont les gouvernements ne veulent généralement pas que le grand publique voit. Récemment, on y prenait connaissance d'une vidéo enregistrée en 2008, d'un "hélicoptère américain [...] à Badgad, en train de tuer des civils et deux journalistes de Reuters". On y apprend que c'est l'armée américaine qui est chargée d'enquêter sur l'affaire et que les grands médias nationaux étasuniens ont tentés d'étouffer l'affaire. Aussitôt, Julian Assange est menacé par le département de la défense américaine et lui à son tour réplique en les menaçant de rendre publique une deuxième vidéo de crimes commis par l'armé étasunienne qui serait, prétendument bien plus terrible que la première. La vidéo, nommée "Insurance", est distribuée sur le site internet, mais reste cryptée en gage de marchandage entre WikiLeaks et ses opposants.

Suite à ces événements, le passeport Australien de Julian Assange a été annulé, il ne peut donc plus voyager et des accusations de viols ont étés déposées en Suède contre lui. Ce n'est qu'en août 2010 que les accusations furent levées, pour manque de preuves. Depuis ce temps, Julian Assange reste discret, et vit à moitié clandestinement. Suite aux publications récentes des derniers jours de WikiLeaks, des accusations d'agressions sexuelles ont ressurgis en Suède et l'organisation INTERPOL a déposé un mandat de recherche de Julian Assange. Plusieurs personnes craignent maintenant pour la vie de Julian Assange. Des membres du gouvernement étatsunien et même un ex-conseiller du premier ministre Stephen Harper ont appelés récemment à son assassinat. En signe de support aux autorités, plusieurs serveurs internet ont décidés de bannir l'hébergement du site internet de WikiLeaks. Heureusement, en Suède, le Parti pirate a déclaré récemment vouloir héberger gratuitement ses serveurs, mais jusqu'à quand?

Dans nos médias nationaux, au Québec, on ne parle pas beaucoup de l'événement, sinon pour nous rappeler quelques notes absurdes et absolument pas constructives sur les différentes notes qu'échangeaient les diplomates américains avec leurs autorités respectives. On ne met pas l'emphase sur les crimes commis par les armées (étatiques et privées), dont l'utilisation d'armes prohibées par les traités internationaux, la torture systématique des prisonnier, dont plusieurs enfants, ainsi qu'une collusion ou même une corruption évidente, avec des transferts massifs d'argent liquide, sans que personne n'enquête. Si on fait abstraction des notes sensationnelles des diplomates, il me semble qu'il s'agit d'information importante dont tout citoyen devrait être mis au courant. Encore plusieurs documents devraient être rendus publiques dans les prochains jours par WikiLeaks.

Parce que la lutte à la corruption ne devrait pas se limiter aux frontières du Québec, je vous propose d'appuyer la commission d'enquête publique planétaire qu'est WikiLeaks. Pour rester informer des révélations et de l'avenir de WikiLeaks et de son fondateur, je vous propose de suivre la Page FaceBook de WikiLeaks.



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mardi 30 novembre 2010

Participez facilement à la révolution en faveur de l'écroulement des grandes banques (le 7 décembre)

 

Le 7 décembre 2010, faites entendre votre mécontentement face à la gestion capitaliste du monde et combattez facilement la domination de la finance sur l'Homme et la Nature. Le pouvoir ne s'exerce plus par les parlements ou les peuples, mais par les banques. Le 7 décembre prochain, combattez le pouvoir monopolisant de la finance en retirant toute votre argent de vos comptes bancaires et fermez vos comptes épargnes. Vous ne voulez pas vous promener avec de l'argent liquide? Pas grave, redéposez toute votre argent dans un seul compte bancaire courant. Même si vous n'avez pas d'énormes fortunes en banque, sachez que vous n'êtes pas seul, mais qu'ensemble, on peut faire la différence. Puisque chaque dollars que vous déposez en banque est prêté environ 10 fois sous forme de prêt par les banques, si plus d'un dixième de la population retire son argent en même temps, il n'y aura pas assez de liquidité et le système financier sera totalement ébranlé.

L'initiative a débuté fortement en Europe (France, Royaume-Uni) et se propage présentement partant dans le monde comme une trainée de poudre (Mexique, Albanie, Turquie, Liban, Bulgarie, Suisse, Colombie, Uruguay). Les initiateurs de l'événement proposent de répéter l'initiative tous les 7 de chaque mois, jusqu'à ce que l'événement soit suffisamment médiatisé pour déclencher un débat social. Comme toute initiative citoyenne, c'est le nombre de participant qui compte.

Voici un extrait du site internet de StopBanque, une association internationale prônant la participation à cet événement mondial :

Actuellement, chaque jour, le système s'inscrit dans une configuration pyramidale. Il tend à favoriser l'accroissement et la concentration des pouvoirs, des richesses et des responsabilités vers ceux qui en détiennent déjà le plus. Si nous laissons faire, [...] ce sera l'avènement d'un monde où la majorité de la population se verrai contrainte à l'esclavage ou à la révolte. Ou, dans une vision du juste, un monde si absurde où le seul qui détiendra tout, se verra contraint parce qu'il aura :
  • Tous les pouvoirs qu'il ne pourra exercer que par la contrainte et l'asservissement.
  • Toutes les richesses et ne pourra vendre ses produits à personne si bien que la dite richesse n'aura plus de valeur.
  • Toutes les responsabilités qu'il ne pourra utiliser que pour les redistribuer.
Source : http://stopbanque.blogspot.com

Suivez également la page facebook de l'événement du 7 décembre sur l'écroulement des banques.



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samedi 27 novembre 2010

L'anarchie Capitaliste : Comprendre les cycles économiques de plus en plus courts et violents.



La crise financière et économique de 2008 tient son origine au plan de sauvetage mise en place par la Réserve fédérale (la banque centrale des Etats Unis connu sous le nom de la "Fed" )en janvier 2001. En effet, la Fed ayant les moyens pour influencer le coût du crédit, elle va jouer sur le taux directeur qu’on le voit passer de 6.5% fin 2000 à 1% en juin 2003.

Trois années et demie étaient suffisantes pour encourager à la ruée vers les crédits et prendre en otage les derniers rescapés de l’éclatement de la bulle internet de 2000 et de la crise de confiance de 2002 (scandales des manipulations comptables dans les sociétés comme Enron, Wordcom, Vivandi Universal, etc….).

N’ayant plus confiance aux actions des sociétés cotées en bourse, le citoyen se dirige vers le marché de l’immobilier considéré comme plus sûr. Pour combler le déficit de son pouvoir d’achat, déjà altéré par la concurrence des salariés et des produits des pays émergente (chine, l’inde, brésil), le citoyen trouve son refuge dans des prêts à bon marché avec des taux d’intérêts variables indexés sur celle de la Fed qui avoisine le zéro pour cent pendant cette période (2001-2003).
Ce pauvre citoyen ayant cru qu’il a conclu l’affaire de sa vie et assuré sa retraite se trouve une autre fois traqué par les mêmes prédateurs.

Ainsi la Fed, qui veille aux pressions inflationnistes (augmentation du prix de l’immobilier, des prix des instruments financière issus des prêts hypothécaire et des prix des actions des banques qui ont placé leur fonds dans ces instruments), a fait passer le taux directeur de 1% en juin 2003 à 5.25 en juin 2006. Et voici trois autres années (2004-2006) ont été suffisante pour créer une autre crise plus forte que les précédentes (la bulle immobilière).

Cette hausse du taux directeur a entraîné un renchérissement des taux de remboursement des crédits immobilier (crédits à taux variables). Beaucoup de personnes ne pouvant plus rembourser leur crédit se voient saisir leur bien immobilier qui est mis en vente par les banques, entrainant une hausse de l’offre de maisons disponibles vis-à-vis de la demande du marché. En conséquence, les prix de l’immobilier aux Etats-Unis ont baissé. Les banques ayant saisi les maisons n’arrivent plus à les vendre à un prix suffisant, et ne peuvent donc pas récupérer toute la somme qui a été prêtée.

Normalement, une telle situation entraîne des faillites personnelles. Ce qui a été différent aujourd’hui, c’est que les institutions financières ont créé des fonds hypothécaires envers ces créances, étant convaincues que les valeurs des propriétés allaient augmenter de façons substantielles d’ici les prochains mois et prochaines années. Les grandes banques américaines ont alors investi des sommes considérables dans ces véhicules de placement. Mais lorsque les citoyens américains se sont vus incapables de rembourser leurs paiements hypothécaires, ces fonds ont considérablement perdu de la valeur, et les banques ont perdu des sommes considérables. Les grandes banques, qui financent ces établissements financiers spécialisés, ont également pâti de ces faillites et leur ont demandé des remboursements anticipés auxquels ils n’ont pu faire face, accélérant les faillites. D’autres grandes banques sont actionnaires de ces sociétés de crédit spécialisées. Et c’est la grande dépression qui s’annonce.

La crise de confiance de retour suite aux scandales des manipulations comptables du secteur financier et bancaire ( la société générale, l’affaire Madoff et la liste risque d’être plus longue les jours à venir ).
Et une autre fois la Fed vient d’urgence pour sauver la situation en réduisant son taux directeur de 80% en une seule année, passant de 4.5% en octobre 2007 à 1% en octobre 2008. Et cette opération sera saluée en oubliant que cette même intervention en 2003 était la source de la crise actuelle.

Ce même phénomène tire ses inspirations du krach boursier de 1929. Ainsi les années 1920 marquent une période de forte croissance aux Etats-Unis. Et entre 1921 et 1929, la production industrielle augmente de 50%. Le « boom » boursier n’apparaît donc pas de rien. Toutefois, la hausse annuelle des cours pendant a même période est de 18%, soit une hausse totale de plus de 300%. Le cours des titres augmente aussi plus que les profits des entreprises et un élément spéculatif se développe. La bulle est amplifiée par le nouveau système d’achat à crédit d’actions, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement 10%. Le taux d’emprunt dépend du taux d’intérêt à court terme (le même feuilleton se reproduit avec la bulle de l’immobilier) ; la pérennité de ce système dépend donc de la différence entre le taux d’appréciation des actions et ce taux d’emprunt.

Suite à la hausse des taux d’intérêt en avril 1929 (le même épisode se reproduit en juin 2006), lorsque survient la première stagnation des cours, le remboursement des intérêts devient supérieur aux gains boursiers (la même scène se dessine en 2007 pour le revenu du citoyen et les mensualités de son prêt), et de nombreux investisseurs sont alors contraints de vendre leurs titres pour couvrir leurs emprunts ce qui va pousser les cours à la baisse et déclencher une réaction en chaîne.

Durant tout un siècle, l’économie du marché a été affaibli par des mécanismes sensé protégé son immunité. Etant soucieux de l’ampleur de la crise, on ignore les vrais raisons et on fait recours aux « crédits » pour rendre à l’économie son équilibre. « Les manipulations comptables » seront recommandées pour améliorer les performances des entreprises. Et, « par hasard !!», on se trouve toujours devant des crises identique, et plus violentes. On observe des sociétés plus grandes avec des structures complexes, qui sont exposées à des déficits menaçant leur existence. « Le médicament miracle d'aujourd'hui s’avère le poison mortel de demain ».

La théorie a définie « l’économie de marché » comme étant un système économique qui s'organise autour du marché et qui repose principalement sur les lois du marché, notamment celle de l'offre et de la demande, pour réguler les activités économiques. Une économie de marché naît de la réalisation d’un équilibre entre l'offre et la demande dans un environnement concurrentiel, par un ajustement du niveau des prix .

Toutefois, Les acteurs du marché financier ont abusé de cette théorie. Ils nous ont fait croire que les marchés tendent naturellement vers l'équilibre de l’offre et de la demande, et que les déviations par rapport à cet équilibre sont que provisoire. Mais ils nous ont caché « quant le provisoire dure, le retour à l’équilibre sera désastreux ».
Pour réaliser cet équilibre, ils pensent aussi qu'ils disposent d'une information complète. Mais quant cette information est manipulée et ne reflète plus la réalité, les effets de toute correction seront néfastes.

Or, tout le système est fondé sur ces hypothèses. Des hypothèses qui ont été fondamentalement modifiés vont affecter les prix du marché qui n'atteignent jamais l'équilibre.

Quand les prix montent, les marchés sont trop confiants et les acheteurs affluent, et quand les prix baissent, c'est le contraire. D’abord l'expansion, longue, en accélération progressive, puis la contraction, soudaine et brutale Voilà pourquoi, lorsqu'une bulle se forme, il n'y a aucune chance qu'elle se dégonfle en douceur.

Texte de "La crise financière et la crise économique, comprendre les raisons !!"


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Combattre la publicité postale par le feu : faire payer les compagnies publicitaires.


Vous en avez assez de retrouver des pubs de ventes par correspondance, de démarches pour des produits financiers (cartes de crédits, prêts, etc.) et des coupons d’achats attrape-couillons dans votre boîte aux lettres ?

Vous avez essayé de protester par courrier et par téléphone, de demander votre radiation de ces fichiers d’adresses que se revendent en toute illégalité ces entreprises publicitaires, mais sans succès? Pourquoi ne pas commencer à vous faire justice sois-même et vous venger : faites payer une sur-taxe à ces même compagnies publicitaires!

Dans ce genre de courriers, il y a 9 fois sur 10 une enveloppe-réponse prépayée (les fameuses enveloppes « T »). Surtout ne la jetez la pas ! Au contraire, utilisez-la pour renvoyer le formulaire (de commande, de sondage, de paiement), en ayant bien prit soin auparavant de retirer (ou noircir) vos éventuelles informations personnelles pré-imprimées.

De cette façon, la compagnie publicitaire payera deux fois le courrier (puisque le traitement de l’enveloppe prépayée lui sera facturé!). De plus, vous épargnerez votre poubelle, alors que les compagnies doivent payer une sur-taxe pour les déchets supplémentaires qu'elles produisent. Vous lutterez également contre le chômage, en donnant du travail à la Poste, mais également à l’organisme démarcheur (une enveloppe à ouvrir de plus). Pour les plus vicieux (dont je fais parti), je bourre l’enveloppe avec tous les papiers trouvés dans la boîte aux lettres (pubs pour livraison de pizzas, tracts politiques, dépliants, et y compris les enveloppes, mais toujours en ayant soin de retirer mes coordonnées)! De cette façon, le dépassement de poids pour les courriers de plus de 20 grammes donnera lieu à une autre surtaxe ! Je vais jusqu’à dénicher des bouts de carton bien épais pour alourdir encore l’enveloppe!

Faites passer le mot : Faisons payer les compagnies de sollicitation!



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jeudi 25 novembre 2010

Selon l'ONU : Le capitalisme libéral détruit l'environnement et appauvrit les populations



Dans un article du journal Lefigaro, on apprend que l'UNO vient de publier un nouveau rapport concernant le niveau de pauvreté planétaire : au cours des 40 dernières années, le nombre de pays très pauvres a presque doublé. Pire encore : "Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a de même doublé depuis les années 80". Deux fois plus de pauvreté en moins de 30 ans! En plus, ces données ont étés colligées avant 2008, année de la crise économique, qui fut fatale pour bien des pays en développement. Cela n'est pas nouveau. Au début des années 1800, on prétendait que la pauvreté doublait tous les siècles, maintenant que le développement capitaliste se fait plus rapidement, la pauvreté doublerait tous les 30 ans, logique, non?

Pourtant, selon d'autre rapports de l'ONU, l'humanité n'aurait jamais créé autant de richesse! Il n'y aurait jamais eu autant de millionnaires sur la planète! Mais où est allé la majorité de la richesse des peuples? À une minorité d'individus peut-être? Avez-vous besoins de preuves supplémentaires pour conclure que le capitalisme monopolise sans cesse d'avantage le Capital social? Que cela taise les propos utopiques et idéalistes des libéraux et libertariens du Réseau Liberté Québec qui prônent la liberté de ceux qui possèdent la richesse au détriment de ceux qui ne possède pas de pouvoir financiers, qui eux, restent en carence de liberté.

Le capitalisme peut sembler logique sur papier, en théorie, mais lorsqu'il est confronté à la réalité, il est totalement désarmé, illogique, destructeur, inhumain, mais surtout narcissique et individualiste. L'État peut venir pallier ces faiblesses, il peut règlementer, redistribuer et légiférer, mais au bout du compte, remplacer une oppression par une autre n'est pas souhaitable et n'aide en rien l'affranchissement et l'épanouissement de l'Humanité. Il faut remplacer l'incohérence capitaliste par la logique humaine, il faut démocratiser l'économie.
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mercredi 24 novembre 2010

Macleans : Ce n'est pas le Québec mais le PLQ qui est le plus corrompu du Canada



Difficile de ne pas sauter aux conclusions et de ne pas considérer tous les libéraux provinciaux comme des bandits et des parasites sociaux. On connaît depuis fort longtemps les liens qui unissent le patronat au parti libéral du Québec (PLQ). Nous savons également que les libéraux, dont plusieurs membres ont fait campagne pour le camp du NON au référendum de 1995, n'hésitez pas à violer les lois référendaires et électorales pour arriver à leurs fins. La commission Gomery était un exemple de trop qui va en ce sens: plusieurs acteurs de ce scandale étaient des proches du PLQ et de la section Québec du PLC fédéral. On sait aussi que se sont les libéraux qui ont ouvert la porte au secteur privé dans la distribution des services publiques, avec leurs fameux et non moins révolutionnaires "partenariats publiques-privés", qui ont été une porte ouverte au crime organisé et à la spoliation des services publiques. Maintenant que cela est connu et reconnu par tous, ils essaient de gagner du temps pour que les déchiqueteuses à papier puissent effacer les traces et donc tout indice pouvant mener à des arrestations. On finit par croire que derrière la soumission des députés libéraux et des membres du parti libéral du Québec se cache certains intérêts qu'ils ne veulent pas porter au grand jour. Et si le Macleans s'était trompé : ce n'est pas le Québec mais le parti libéral du Québec qui est le plus corrompu du Canada!

Si cela n'est pas déjà fait, nous vous proposons de signer la pétition en faveur de la démission de Jean Charest. Parce qu'il est impossible d'aller plus loin avec quelqu'un qui veut reculer.
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lundi 22 novembre 2010

Manifestez-vous auprès de votre député, au bout du compte, c'est la pression populaire qui compte.



Voici la composition de l'assemblée nationale du Québec, avec tous les noms des députés et les numéros de téléphone de leurs bureaux régionaux. La liste est classée en ordre alphabétique pour vous simplifier la vie. Vous pouvez ainsi manifester vos opinions constructives car les employés des bureaux de comtés résument et transmettent chaque message à leurs députés respectifs. De jour ou de soir, ne vous inquiétez pas, vous pouvez laisser un message sur leur boîte vocale. Appeler son député, c'est un geste citoyen, simple et constructif. L'appel en masse, c'est un geste novateur.

ABITIBI-ESTPierre Corbeil (PLQ)819 824-3333
ABITIBI-OUESTFrançois Gendron (PQ)819 339-7707
ACADIE Christine St-Pierre (PLQ)514 337-4278
ANJOULise Thériault (PLQ)514 493-9630
ARGENTEUIL David Whissell (PLQ)450 562-0785
ARTHABASKA Vacan (Claude Bachand, PLQ)819 758-7440
BEAUCE-NORDJanvier Grondin (ADQ)418 387-2044
BEAUCE-SUD 
Robert Dutil (PLQ)418 226-4570
BEAUHARNOISGuy Leclair (PQ)450 377-3131
BELLECHASSE    Dominique Vien (PLQ)418 642-1343
BERTHIERAndré Villeneuve (PQ)450 886-3171
BERTRANDClaude Cousineau (PQ) 819 321-1676
BLAINVILLE Daniel Ratthé 450 430-8086
BONAVENTURE Nathalie Normandeau (PLQ) 418 392-4174
BORDUAS  Pierre Curzi (PQ)450 464-5505
BOURASSA-SAUVÉ  Line Beauchamp (PLQ)514 328-6006
BOURGETMaka Kotto (PQ)514 251-8126
BROME-MISSISQUOI Pierre Paradis (PLQ)450 266-7410
CHAMBLYBertrand St-Arnaud (PQ)450 248-3343
CHAMPLAIN Noëlla Champagne (PQ)819 694-4600
CHAPLEAU Marc Carrière   (PLQ)819 246-4558
CHARLESBOURGMichel Pigeon (PLQ)418 644-9240
CHARLEVOIX Pauline Marois (PQ)418 665-4995
CHÂTEAUGUAYPierre Moreau   (PLQ)450 699-4136
CHAUVEAUGérard Deltell   (ADQ)418 842-3330
CHICOUTIMI Stéphane Bédard (PQ)418 543-7797
CHOMEDEY Guy Ouellette (PLQ)450 686-0166
CHUTES-DE-LA-CHAUDIÈREMarc Picard (Ind.)418 834-0015
CRÉMAZIELisette Lapointe (PQ)514 387-6314
D'ARCY-McGEE Lawrence S. Bergman (PLQ) 514 488-7028
DEUX-MONTAGNESBenoît Charette (PQ)450 623-4963
DRUMMOND  Yves-François Blanchet (PQ)819 474-7770
DUBUC Serge Simard (PLQ)418 544-8106
DUPLESSISLorraine Richard (PQ)418 968-5044
FABRE  Michelle Courchesne (PLQ)450 689-5516
FRONTENACLaurent Lessard (PLQ)418 332-3444
GASPÉGeorges Mamelonet (PLQ)418 360-1217
GATINEAUStéphanie Vallée (PLQ)819 441-2626
GOUIN  Nicolas Girard (PQ)514 864-6133
GROULX   René Gauvreau (PQ)450 430-7890
HOCHELAGA-MAISONNEUVE  Carole Poirier   (PQ)514 873-9309
HULL Maryse Gaudreault  (PLQ)819 772-3000
HUNTINGDON Stéphane Billette   (PLQ)450 247-3474
IBERVILLEMarie Bouillé   (PQ)450 346-1123
ÎLES-DE-LA-MADELEINE Germain Chévarie (PLQ)418 986-4140
JACQUES-CARTIERGeoffrey Kelley   (PLQ)514 697-7663
JEAN-LESAGE André Drolet (PLQ)418 648-6221
JEANNE-MANCE-VIGERFilomena Rotiroti  (PLQ)514 326-0491
JEAN-TALON Yves Bolduc (PLQ)418 682-8167
JOHNSON Étienne-Alexis Boucher (PQ)450 546-3251
JOLIETTEVéronique Hivon  (PQ)450 752-6929
JONQUIÈRE  Sylvain Gaudreault  (PQ)418 547-0666
LABELLESylvain Pagé  (PQ)819 623-1277
LAC-SAINT-JEAN Alexandre Cloutier (PQ)418 668-6149
LAFONTAINETony Tomassi (PLQ)514 648-1007
LA PELTRIEÉric Caire (Ind.)418 877-5260
LA PINIÈRE Fatima Houda-Pepin (PLQ)450 678-0611
LAPORTENicole Ménard (PLQ)450 672-1885
LA PRAIRIE François Rebello (PQ)450 632-1164
L'ASSOMPTION Scott McKay (PQ)450 581-6102
LAURIER-DORIONGerry Sklavounos (PLQ)514 273-1412
LAVAL-DES-RAPIDES  Alain Paquet (PLQ)450 668-6077
LAVIOLETTEJulie Boulet (PLQ)819 538-0887
LÉVIS Gilles Lehouillier (PLQ)418 833-5550
LOTBINIÈRE    Sylvie Roy (ADQ)418 728-3236
LOUIS-HÉBERT Sam Hamad  (PLQ)418 528-0483
MARGUERITE-BOURGEOYS Clément Gignac (PLQ)514 368-1818
MARGUERITE-D'YOUVILLEMonique Richard (PQ)450 641-2748
MARIE-VICTORIN  Bernard Drainville (PQ)450 651-9365
MARQUETTEFrançois Ouimet  (PLQ)514 634-9720
MASKINONGÉ     Jean-Paul Diamond (PLQ)819 228-9722
MASSONGuillaume Tremblay (PQ)450 966-0111
MATANE Pascal Bérubé (PQ)418 763-2662
MATAPÉDIADanielle Doyer  (PQ)418 629-1977
MÉGANTIC-COMPTON Johanne Gonthier (PLQ)819 875-5410
MERCIERAmir Khadir  (QS)514 525-8877
MILLE-ÎLES Francine Charbonneau (PLQ)450 661-3595
MIRABELDenise Beaudoin (PQ)450 258-1717
MONTMAGNY-L'ISLETNorbert Morin (PLQ)418 234-1893
MONTMORENCYRaymond Bernier (PLQ)418 660-6870
MONT-ROYAL Pierre Arcand   (PLQ)514 341-1151
NELLIGAN Yolande James (PLQ)418 626-1749
NICOLET-YAMASKA Jean-Martin Aussant (PQ)819 293-8937
NOTRE-DAME-DE-GRÂCEKathleen Weil  (PLQ)514 489-7581
ORFORDPierre Reid (PLQ)819 847-3911
OUTREMONT  Vacant (PLQ)514 482-0199
PAPINEAU   Norman MacMillan  (PLQ)819 983-6868
POINTE-AUX-TREMBLESNicole Léger (PQ)514 640-9085
PONTIAC Charlotte L'Ecuyer  (PLQ)819 648-7070
PORTNEUF  Michel Matte (PLQ)418 268-3860
PRÉVOSTGilles Robert (PQ)450 569-7436
RENÉ-LÉVESQUE Marjolain Dufour (PQ)418 295-4001
RICHELIEUSylvain Simard (PQ)450 742-3781
RICHMONDYvon Vallières (PLQ)819 839-3326
RIMOUSKIIrvin Pelletier (PQ)418 722-9787
RIVIÈRE-DU-LOUPJean D'Amour (PLQ)418 851-1748
ROBERT-BALDWIN Pierre Marsan (PLQ)514 684-9000
ROBERVAL Denis Trottier (PQ)418 276-7557
ROSEMONT Louise Beaudoin (PQ)514 593-7495
ROUSSEAU Nicholas Marceau (PLQ) 450 831-8979
ROUYN-NORANDA-TÉMISCAMINGUE Daniel Bernard (PLQ)819 763-3047
SAINT-FRANÇOISMonique Gagnon-Tremblay (PLQ)819 565-3667
SAINT-HENRI--SAINTE-ANNE Marguerite Blais (PLQ)514 933-8796
SAINT-HYACINTHEÉmilien Pelletier (PQ)450 773-0550
SAINT-JEAN Dave Turcotte (PQ)450 346-3040
SAINT-LAURENTJean-Marc Fournier (PLQ)514 489-7581
SAINT-MAURICE  Claude Pinard  (PQ)819 539-7292
SAINTE-MARIE--SAINT-JACQUES Martin Lemay(PQ)514 525-2501
SHEFFORD    François Bonnardel (ADQ)450 372-9152
SHERBROOKE Jean Charest (PLQ)819 569-5646
SOULANGES Lucie Charlebois (PLQ)450 456-3816
TAILLONMarie Malavoy (PQ)450 463-3772
TASCHEREAUAgnès Maltais (PQ)418 646-6090
TERREBONNE Mathieu Traversy (PQ)450 964-3553
TROIS-RIVIÈRES  Danielle St-Amand (PLQ)819 371-6901
UNGAVA  Luc Ferland (PQ) 418 748-6046
VACHONMartine Ouellet (PQ)450 676-5086
VANIER Patrick Huot (PLQ)418 644-3107
VAUDREUILYvon Marcoux (PLQ)450 424-6666
VERCHÈRES  Stéphane Bergeron (PQ)450 652-4419
VERDUN Henri-François Gautrin (PLQ)514 766-750
VIAU Emmanuel Dubourg (PLQ)514 728-2474
VIMONT Vincent Auclair (PLQ)450 628-9269
WESTMOUNT--SAINT-LOUIS Jacques Chagnon (PLQ)514 395-2929




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mardi 16 novembre 2010

La monnaie fondante : Comment extirper le pouvoir aux financiers et démocratiser l’économie.



À ceux qui pensent que le système économique est non réformable, qu’il est le résultat de l’histoire, sachez que l’Histoire a déjà prouvé le contraire! Lorsque les banques centrales, des compagnies privées, décident en vase clos d’imprimer de l’argent, c’est une forme de manipulation financière, une réforme monétaire. Le 3 novembre dernier, la FED, banque centrale américaine, a justement imprimé l’équivalent de 600 milliards de nouvelle argent pour que les banques puissent faire d’avantage de prêts. Nos gouvernements et la société en général n’ont aucun pouvoir d’influence là dessus : la monnaie est un produit exclusif à une seule entreprise, en occurrence les banques centrales. Ce n’est pas parce qu’il est écrit Canada dessus qu’elle appartient au Canada...

Sachez par contre que la monnaie n’a pas toujours eu la forme qu’on lui apporte aujourd’hui. Lorsqu’elle fut représentée par l’Or, seul la découverte de nouveau gisements d’Or pouvait jouer le rôle de création monétaire. Il est évident qu’une telle découverte était totalement bénéfique pour les peuples qui firent la découverte du gisement, car cela assurait une nouvelle entrée de ‘capitaux’, force de création sociale. On pouvait ainsi utiliser cet Or pour la construction de travaux publiques, ou n’importe quoi d’autre.

Lorsqu’un prix fut fixé à l’Or à l’aide d’une monnaie (chèque papier certifié par les lois), la création monétaire devint fictive. Effectivement, il était maintenant possible d’imprimer autant de monnaie qu’il était nécessaire pour alimenter les banques en devise du Pays et même au delà. Après avoir expérimenté l’extrême pouvoir social fourni par la plaque à imprimer de l’argent, on découvrit vite qu’imprimer trop de monnaie entraînait également une hausse de prix des produits de consommation (d’où l’inflation). Pour stabiliser et sécuriser le système bancaire, on décida d’instaurer un ratio entre le nombre de monnaie déposé dans une banque par ses membres, et le montant d’argent que cette banque pouvait ensuite distribuer sous forme de prêts à ses clients.

En 1932, en plein dans la plus grande crise économique de l’Histoire, le maire de Wörgl (Autriche), sous l’impulsions de philosophes économiques, allait tenter une expérience monétaire révolutionnaire. La municipalité tentera de créer une monnaie fondante, dont il n’y aurait pas d’intérêt à l’emprunt, ni d’intérêt en le déposant dans un compte. Par contre, l’argent serait fondante, c’est à dire qu’elle aurait une durée de vie (disons de 12 mois), et que celle-ci perdrait 1% de sa valeur par mois. Une sorte d’impôt ou de taxe, proportionnelle à la richesse possédée. Au bout de 12 mois, la monnaie imprimée ne faudrait pratiquement rien, par contre, de nouvelles entrée monétaires auraient été faites d’ici là par la municipalité. Ainsi, tout citoyen aillant une telle monnaie a intérêt à faire circuler son argent, non pas l’engranger ou la déposer en banque, car elle perdrait ainsi de la valeur. Quel système monétaire efficace et puissant! Économiquement du moins, car nous avons des réserves quant aux répercussions environnementales d’une telle monnaie. Selon les événements de l’époque, l’expérience allait de soit.

Comme la plupart des villes industrialisées du monde à cette époque, Wörgl subissait de plein fouet la crise économique : chômage avoisinant les 55%, faillites commerciales et personnelles, perte d’espoir... Pourtant, le paysan avait besoins de pain, il possédait de la farine, mais n’arrivait pas à vendre sa farine pour s’acheter du pain. Tout comme lui, le boulanger avait besoins de farine, mais n’arrivait pas à vendre son pain pour se procurer d’autres produits. Le conseil municipal vota donc une motion pour imprimer le nécessaire en monnaie pour que le boulanger, le paysan et d'autres travailleurs nécessaires au fonctionnement de la société puissent travailler, consommer et ainsi faire travailler les autres.

C’est le 5 juillet 1932 que le conseil municipal, sous l’impulsion des citoyens de Wörgl, décida de créer la nouvelle monnaie fondante. Ils pouvaient maintenant imprimer à leur guise, démocratiquement, via les assemblées municipales, autant de monnaie qu’ils voulaient. Ils savaient pertinemment bien par contre qu’il y avait une limite, car trop de création monétaire entraînerait l’inflation et la perte de valeur de leur nouvelle monnaie. L’expérience dura 1 ans et demi seulement. Non pas parce que les répercussions n’étaient pas concluantes : baisse de plus de 25% du chômage alors que le chômage augmentait de 20% dans le reste de l’Autriche. La banque centrale interdit l’impression de cette monnaie en 1933, elle aurait craint pour son monopole d’émission de monnaie. Quel gâchis finalement. On y aura au moins apprit que l’économie est relative, malléable et non pas une doctrine ou un outil qui va de sois, immuable. Il est possible de penser et d’organiser logiquement notre outil social qu’est la monnaie.

Peu importe ce que vous achèterai, votre achat perdra de la valeur avec le temps, surtout si vous ne l’entretenez pas : ordinateur, voiture, chaussure, maison, immeuble, etc. Pourquoi donc la monnaie actuelle gagne de la valeur lorsqu’on la dépose dans un compte de banque? Cela encourage l’épargne et la monopolisation du capital. De quel droite certaines personnes réussissent à ne vivre que le l’épargne et de l’intérêt qu’il procure? Bien entendu, cela peut-être le rêve de tous, mais économiquement, cela n’est pas souhaitable, ni constructif pour la société. Cela n’est permis qu’à cause des lois économiques et monétaires présentement en place. Lois qui, nous le répéterons jamais assez, sont historique, passagère et relatives. Les lois actuelles ont donné la légitimité à la banque centrale américaine d’imprimer l’équivalent de 2500 milliards de dollars depuis la crise économique de 2008 et de ‘donner’ cette argent aux banques qui avaient elles-mêmes encouragé la crise économique avec le scandale des ‘sub-primes’. Les États-Unis ne sont pas les seuls à blâmer. Les banques centrales d'Europe et du Canada ont fait la même chose. Il n’y a aucune raison que la monnaie soit propriété exclusive d’une entreprise privée comme les banques centrales. Certes, il ne serait pas souhaitable que toutes les municipalités aient leur propre monnaient et l’impriment de façon anarchique, selon les désirs du maire en place, mais l’idée de rendre la création monétaire démocratique et de pouvoir débattre de l’économie avec l’impression d’avoir un réel pouvoir en fera rêver plus d’un, nous l’espérons du moins.



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lundi 15 novembre 2010

Accentuer la pression : Signez la pétition en faveur de la démission de Jean Charest



Nous savons dors et déjà que le pouvoir d'une pétition est très limiter. Nous vous proposons tout de même de signer la pétition en faveur de la démission de Jean Charest. Nous sommes conscient que cette pétition n'entraînera pas directement la démission du Chef du gouvernement et du Parti Libéral du Québec (PLQ), par contre, cela accentuera la pression. Une pression populaire en faveur du changement, mais surtout de l'intégrité, du respect de la démocratie et de l'égalité des chances pour tous, pas de favoritisme. Si Jean Charest voulait assurer la crédibilité de nos instances démocratiques, ce n'était pas en déclenchant sa Commission Bastarache qu'il l'aurait assuré, mais en déclenchant une commission d'enquête sur le financement des partis politiques et l'attribution des contrats.

Voici l'adresse internet de l'assemblée nationale pour signer la pétition :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1123/index.html



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